Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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— 400 — (!(' inouïes L'I (le liiiguls, (.lonl les iiabilaiils parvenaient à se f'al)ri(iaer des objets simples : pointes d'armes, couteaux, ciseaux, etc.; mais cela ne suffit pas, d'après lui, pour con- stituer une industrie. Le D'' Lindcnschmil invoque ici le témoignage de Polybo (II, 17), qui refuse de la manière la plus formelle aux tribus septentrionales fixées en Italie la connaissance de tout art industriel (i). Gomment alors déclarer que les armes de bi'onze trouvées dans les anciennes tombes de la région circumpadane sont des produits de l'industrie gauloise plutôt que de l'industrie étrnsque (2)? Gomment aussi suj)poscr que, avant leur arrivée en Italie, ces peuplades appartins- sent à une civilisation capable de produire des objets aussi perfectionnés? A ce propos, l'auteur présente une série de détails techni- •ques des plus intéressants, démontrant, à ses yeux, qu'il est impossible d'attribuer la confection de certains objets, par exemple des fibules et bracelets à spirales, aux ouvriers des ])euples barbares d'alors. (i) Voici la triithiction latine de ce passage de Polybe (II, 17j, qui est, en cflet, intéressant ù étudier : « Ilabitabant autera vicatini sine mûris, nec supel- Icctilis reli([uae usiini norant, quippe siniplex illis vivendi niodus, ut quibus soniuus in bcrbac ant stramenti toi'o eiat; aiinionium carnes potissimuni, ncc- qnidquam aliud curae nisi rcs bcUicae et agroruui cultus : niilla alia, neqiie scieniia neque ars, apud eos cognila. » (î) On peut lire ii ce sujet l'intéressante discussion entre M. de Mortillet et le comte Gozzadini (Les Gaulois de Marzalwtto dans V Apennin, dans la Revue archéolocjique , 1870-71, p. 288, et VÉlémenl étrusque de Marz-abollo est sans ntélaufje avec Vêlement (jaiilois, dans les Matériaux pour l'histoire deVlmnine; janvier 1875, p. 30). Un travail curieux de M. I\-L. Lemière, Examen critique des expéditions fiauloises en Italie (Congrès scientilique de France, XXXVI II" session, Saint- Hi'ieuc, 187-2) a pour but de démontrer que les Gaulois de l'Italie cisalpine n'ont jamais été que des meriennircs sans racine dans le sol et non des conquérants.
— 407 — On doit franchement confesser ici que parmi les idées que le D' Lindenschmil réfute, figure celle qui considère le martelage du bronze et ie travail au repoussé comme un progi'ès d'une date postérieure au coulage de ce métal dans des moules (i). D'après le savant conservateur du Musée de Mayence, c'est là une idée fausse de nature à embarrasser sérieusement la saine critique. Après avoir exposé les raisons qui doivent faire attribuer aux vases de bronze plutôt qu'à d'autres objets, comme épées, couteaux, etc., l'importance que les fossiles ont en géologie, le D' Lindenschmit conclut que leur parfaite iden- tité au delà comme en deçà des Alpes sert à lever tout doute sur leur origine commune, qui doit être recherchée là où était le degré le plus avancé de civilisation. — Le comte Gozzadini n'a jamais cessé de considérer, comme il le dit dans son ouvrage sur Marzabolto, les seaux à côtes comme des récipients « d'une forme particulière à l'Étrurie circumpadane et spécialement au territoire bolonais. » La découverte signalée par lui d'un nouveau seau cylindrique à cordons à Marzabotto (voir plus haut) lui dicte la conclusion que voici : « Il parait, à raison de la découverte de pareilles cistes en France, en Suisse, en Autriche, dans les pays rhénans et en Belgicpie, que toutes ces cistes sont des produits d(i l'art étrusque antique transportés en des régions lointaines, où est déjà considérable le nombre d'objets mobiliers de (i) Voir ce qui a été dit ci dessus il ce sujet, d";ipi'ès Morlot, Bull, des Comm. roy. d'art et d'archioL, XI, p. 290. Au Congrès de Stockholm (187-i), ou a considéré également le martelage Ju bronze couinie ini procède iudusiriel de d;ile récente. (V. ci-après.)
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— 516 — paraît avoir vécu à
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— ol8 — la cloche, qui pesciil
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— 520 — 5,500 livres du même m
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— 522 — Germoles (i), dans le G
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— 524 — lutrin, etc., tout aura
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— 526 — d'alors sont parvenus
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— S28 — Ce chandelier servait a
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— :i.>2 le dragon faisant le cour
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— 554 — qui fournissent quelque
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II — Notice sur l'église de Nieu
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TTY CENTER LINRARY
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Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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