Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie

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— Les Gélules, dit encore M. Steur, habitaient l'intérieur
de l'Afrique, inter Triplin et Pantapolin, au midi de la chaîne
de l'Atlas.
Il faut, sans doute, corriger la phrase latine, jetée incidem-
ment dans la proposition, et y substituer celle-ci : inter Tri-
polin et Pentapolin; mais la Tripolitana regio, composée de
Sabra ta (ou Abrotomum), (Ea et Leptis magna, ainsi que la
Pentapole, formée des cinq villes de Gyrène, Bérénice, Arsi-
noë, Ptolémaïs et Apollonie, n'étaient pas situées à l'inté-
rieur de l'Afrique, ni au midi de l'Atlas ; ces contrées, placées
à la même latitude que la chaîne de montagne de ce nom
et à l'est de celle-ci, n'ont jamais été habitées par les Gé-
lules.
— C'est à Vérone que M. Steur fixe. le champ de bataille
où Marins détruisit une partie de l'armée des Gimbres et
Teutons. Or ce fait a eu lieu à Verceil , à cent milles au
moins de Vérone.
— M. Steur compare les moyens de chauffage des anciens
et des modernes :
« Il faut convenir, dit-il en guise d'épi-
phonème, qu'il y a plus de cheminées aujourd'hui dans la
petite ville de Torre di Védras qu'il n'y en avait dans la ville
de Pompéi avant son ensevelissement sous les cendres du
Vésuve. »
Évidemment M. Steur a voulu parler de Torre del Greco,
ville du royaume de Naples, établie au pied du Vésuve, sur
la couche de lave qui a anéanti Pompéi, et non de Torrès-
Védras (par erreur : lorre di Védras), qui est un bourg de
Portugal, dans l'Estramadure, et qui n'offrirait guère un
élément pertinent de comparaison pour Pompéi.
— En outre, quanta la géographie moderne, M. Steur a