Calvin / Jean Moura et Paul Louvet. 1931. - Bible et Rencontres

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qui abritait le chapelain dissident formait le plus
agréable des refuges, et la vue seule des trois ou
quatre mille volumes et manuscrits qu'on y trouvait
rangés dans une longue galerie, réjouissait
l'esprit et donnait le goût d'y vivre afin de se
plonger à loisir dans l'étude des sciences diverses
qu'ils renfermaient, de s'y distraire et de s'y
édifier. Aussi Calvin ne laissait-il pas de se tenir
en cette partie de la maison, et d'en remuer le
poussiéreux et docte fatras.
Il y avait là, couché sur de beau vélin et moulé
en ces caractères de plomb qui étaient une merveille
inspirée par Dieu au génie de l'homme, tout
ce que le Créateur avait permis à sa créature de
concevoir de génial ou de fou, de coupable ou de
conforme à ses vues. Un artiste se fût arrêté à
contempler cette oeuvre d'art d'un genre si nouveau
qu'était alors un beau livre richement relié
de peau, eût passé
admiré les écussons
ses paumes
des plats,
sur les tranches,
humé l'odeur des
feuilles fraîchement
loué d'être venu
sorties
au monde
des presses,
justement
et
au
se fût
siècle
des grandes découvertes,
ment si merveilleuses qu'on
découvertes
pouvait bien
apparem-
présumer
1532. Calvin s'en est servi toute sa vie et surtout à
Orléans.
5° Charles d'Eppeville — ou Dépeville ou d'Heppeville
ou encore d'Hapeville, tiré du nom d'une localité
de Picardie.
6° D'Aspremont
—
qui vient du nom d'une localité de
Picardie.
7° J. de Bonneville —
employé dans des lettres de
1553. Bonneville était le nom qu'on donnait souvent à
Genève à cette époque.
8° Deparçan — ou Deperçan utilisé par
Calvin à
Angoulême.
9° Chambardus — trouvé au bas de lettres de 1550.