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Mise en page 1 - Théâtre Massalia

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L’écriture au théâtre jeune public - Emerg<strong>en</strong>ce d’un nouveau langage ou nouveau rapport au public ? (1ère partie)<br />

m<strong>en</strong>t au cœur de ces questions là. C’est la lecture de chacun. Certains trouveront qu’il<br />

n’y a ri<strong>en</strong> là-dedans, d’autres tout.<br />

Christian Duchange<br />

Pour les metteurs <strong>en</strong> scène que je suis et essaie d’être, et les auteurs, c’est comme ce que<br />

vous avez décrit avec les <strong>en</strong>fants. Nous on est dans cette espèce de r<strong>en</strong>contre avec la<br />

partie cachée, à condition qu’elle existe et c’est celle qui nous attire, <strong>en</strong> tout cas, qui<br />

m’attire, comme l’iceberg. Comme si l’écriture était le huitième appar<strong>en</strong>t et que les<br />

sept/huitièmes qui nous faisai<strong>en</strong>t nous exciter à mettre <strong>en</strong> scène un texte, c’étai<strong>en</strong>t ceux<br />

là qui nous intéressai<strong>en</strong>t, ceux qui sont immergés. Il y a des écritures qui cach<strong>en</strong>t, mais<br />

dans le jeune public malheureusem<strong>en</strong>t, on <strong>en</strong> voit souv<strong>en</strong>t, il y <strong>en</strong> a qui roul<strong>en</strong>t <strong>en</strong> codes<br />

phares et surlign<strong>en</strong>t la chose qu’on doit y lire. Là peut-être que ça fait moins <strong>en</strong>vie, au<br />

spectateur et au metteur <strong>en</strong> scène.<br />

Dominique Bérody<br />

Une dernière interv<strong>en</strong>tion.<br />

Jean-Louis Sauza<br />

Je représ<strong>en</strong>te un mouvem<strong>en</strong>t national qui s’appelle l’OCCE, qui travaille depuis une<br />

dizaine d’années sur les écritures contemporaines, le théâtre, l’<strong>en</strong>fance, au cœur de<br />

l’école. Pour ce que j’ai <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, j’ai retrouvé beaucoup de nos problématiques sur justem<strong>en</strong>t,<br />

que faire lire ? que faire dire à voix haute ? que faire voir ? et que faire faire ? Car<br />

une de nos problématiques aussi, c’est de faire que les <strong>en</strong>fants s’empar<strong>en</strong>t des textes<br />

pour les jouer. Au demeurant, je n’ai pas trop de difficultés pour trouver des choses à<br />

faire lire, parce que, vous l’avez évoqué, il y a un répertoire avec une émerg<strong>en</strong>ce extraordinaire.<br />

On a travaillé sur des « malles théâtre », qui tourn<strong>en</strong>t, il y <strong>en</strong> a même deux qui<br />

circul<strong>en</strong>t <strong>en</strong> principe <strong>en</strong> ce mom<strong>en</strong>t dans le Var. Avec 32 ouvrages et des tas de choses à<br />

faire. On n’a pas trop de problèmes pour faire lire, parce que ça, à l’école, on sait à peu<br />

près faire. Par contre, à partir du mom<strong>en</strong>t où on veut faire faire, se pose la problématique<br />

du part<strong>en</strong>ariat. Comm<strong>en</strong>t arriver à trouver un part<strong>en</strong>aire artistique qui connaisse ce<br />

travail particulier qui est d’interv<strong>en</strong>ir avec des <strong>en</strong>fants. Mais <strong>en</strong>core plus difficile, comm<strong>en</strong>t<br />

trouver des financem<strong>en</strong>ts, qui sont malheureusem<strong>en</strong>t à l’heure actuelle de plus <strong>en</strong><br />

plus <strong>en</strong> diminution. L’aspect du « faire voir » est aussi extrêmem<strong>en</strong>t complexe parce que<br />

c’est sur les grosses villes qu’on trouve les structures, que dans les campagnes, ça va être<br />

plus difficile, que payer des bus, là aussi ça devi<strong>en</strong>t hasardeux. La dernière chose, qui<br />

moi aussi me pose problème, c’est que au niveau des compagnies professionnelles qui<br />

propos<strong>en</strong>t du travail « jeune public tout public », je n’<strong>en</strong> vois pas tant que ça qui travaill<strong>en</strong>t<br />

sur les écritures contemporaines. Et ça, ça me pose à moi problème, <strong>en</strong> tant qu’<strong>en</strong>seignant<br />

qui ai découvert cet univers que je trouve extraordinaire. On a travaillé au plan<br />

national avec Philippe Dorin l’année dernière, on a eu cette chance, et on travaille cette<br />

année avec Nathalie Papin ! Il y a quatre ans, c’était Suzanne Lebeau, et on <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dait<br />

parler de Christian Duchange, qui montait « L’Ogrelet ». Au demeurant, cette pièce va<br />

tourner dans le Vaucluse cette année, elle est montée par une compagnie professionnelle.<br />

Et au Revest aussi cette saison. Mais quid de ces compagnies et de leur perméabilité<br />

à ce type de littérature réc<strong>en</strong>te ?<br />

Dominique Bérody<br />

Je laisse la parole à madame, rapidem<strong>en</strong>t.<br />

Représ<strong>en</strong>tante d’une compagnie théâtrale<br />

En tant que représ<strong>en</strong>tante de la compagnie Action Comédia, à Alès, dans le Gard, je suis<br />

ici comme mon collègue, <strong>en</strong>seignante au Conservatoire. J’ai du mal à <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre ça. Je crois<br />

qu’on est quand même nombreux à travailler sur les écritures contemporaines. On se bat<br />

depuis des années, on fait un travail d’<strong>en</strong>fer sur les territoires. C’est à la limite de la…<br />

Jean-Louis Sauza.<br />

Non, moi je parle de ce qui arrive dans les écoles, les publicités qui arriv<strong>en</strong>t dans les écoles.<br />

Il y <strong>en</strong> a peu qui arriv<strong>en</strong>t dans les écoles qui parl<strong>en</strong>t d’écriture contemporaine et de<br />

théâtre contemporain.<br />

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