Traditions, transgressions, proposé par La P<strong>en</strong>sée de Midi métier de concertiste, le chemin que vous aviez choisi, pour une rupture totale avec cet anci<strong>en</strong> chemin, pour avoir une autre recherche ? Qu’est-ce qui s’est passé <strong>en</strong> vous ? Zad Moultaka C’est quelque chose qui s’est fait sur presque 20 ans. Au début, on ne sait pas très bi<strong>en</strong>, et à un mom<strong>en</strong>t donné, ça devi<strong>en</strong>t une évid<strong>en</strong>ce. C’est difficile d’<strong>en</strong> parler. J’ai eu l’impression qu’il y avait un décalage <strong>en</strong>tre ce que je faisais, et le travail que je fournissais, et le temps que je donnais aux choses que je faisais, et le monde, ma perception du monde, et donc l’<strong>en</strong>vie que les choses que j’avais <strong>en</strong>vie de dire <strong>en</strong> tant qu’être et de trouver ma place par rapport à ce qui se trouvait autour de moi. J’avais <strong>en</strong>vie d’exprimer des choses à mon échelle, à mon <strong>en</strong>droit, juste pour pouvoir exister <strong>en</strong> fait. Ce n’est pas du tout <strong>en</strong> terme de message, tout ça. C’est juste qu’à un mom<strong>en</strong>t, on est à un <strong>en</strong>droit, et il faut qu’on réagisse. Avec quel outil on réagit ? Moi l’outil avec lequel je travaillais ne me suffisait plus. Je s<strong>en</strong>tais que j’étais décalé et dans un chemin qui ne me permettait pas de questionner le monde comme j’avais <strong>en</strong>vie de le questionner, et du coup de me questionner dans le monde. 194
LES INTERVENANTS Daniel LEMAHIEU Né <strong>en</strong> 1946 à Roubaix. Auteur dramatique et metteur <strong>en</strong> scène, Daniel Lemahieu a lui-même porté à la scène plusieurs de ses pièces notamm<strong>en</strong>t à La Rose des V<strong>en</strong>ts, scène nationale de Vill<strong>en</strong>euve d'Asq : D'siré (1983), Carbonezani (1989), La Voix de son maître (1991), et L’Idéal (1989) au Théâtre de l'Athénée- Louis Jouvet à Paris. Son parcours d'auteur est marqué par des collaborations artistiques privilégiées avec certains metteurs <strong>en</strong> scène dont Michel Dubois (La Gangrène, 1977 et L’Etalon or, 1988), Pierre-Eti<strong>en</strong>ne Heymann (Viols et Enfer et fils, 1980, Entre chi<strong>en</strong> et loup, 1982, Djebels, 1988, Bye Bye Lerhstück, 1990) ou <strong>en</strong>core Jean-Pierre Ryngaert (Bavures, 1980 et Beaux Draps, 1985). Usinage, mis <strong>en</strong> scène par Claude Yersin à Ca<strong>en</strong> <strong>en</strong> 1984, obti<strong>en</strong>t le prix du syndicat de la critique dramatique « Georges Lerminier » <strong>en</strong> 1985. Daniel Lemahieu est égalem<strong>en</strong>t l'auteur des adaptations d'Antigone de Sophocle, et de La Tragédie du roi Richard II de Shakespeare (toutes deux mises <strong>en</strong> scène par Jean-Marc Bourg <strong>en</strong> 1994 et 1995). Il compose aussi pour les marionnettes et le théâtre d'objet (Paroles Mortes ou Lettres de Pologne), pour auteurs, marionnettes et prothèses, réalisation de François Lazaro (Clastic Théâtre, Théâtre d'Arras, 1996). Ses textes ont été montés notamm<strong>en</strong>t par Alain Bézu, Gilone Brun, Jean-Michel Coulon, Patrick Conan, Dominique Dolmieu, Yves Gourmelon, Thierry Hancisse, Ricardo Lopez Munoz, Gilbert Rouvière. Collaborateur artistique d'Antoine Vitez et secrétaire général du Théâtre national de Chaillot de 1985 à 1988, puis conseiller artistique au Théâtre national de la communauté française de Belgique, Daniel Lemahieu est aujourd'hui maître de confér<strong>en</strong>ces à l'Institut d'études théâtrales de la Sorbonne Nouvelle, Paris III. Par ailleurs il participe à la rédaction d'ouvrages théoriques et de revues sur le théâtre. Il participe à la rédaction d'ouvrages critiques, parmi lesquels Le dictionnaire <strong>en</strong>cyclopédique du Théâtre, Les Cahiers de Prospero, Les Cahiers de la Comédie-Française, Théâtre / Public, Europe, L'Art du théâtre, Registres, Frictions, Pratiques, Répliques, Du théâtre (la revue), Puk, Alternatives théâtrales... Jean-Pierre RYNGAERT Professeur (Études théâtrales) à l’Université de Paris III-Sorbonne Nouvelle. Auteur d’ouvrages et d’articles, notamm<strong>en</strong>t Introduction à l’analyse du théâtre, (nelle ed.Nathan) ; sur les dramaturgies contemporaines (dont Lire le théâtre contemporain, Nathan, 2000 ; et, avec Joseph Danan, Élém<strong>en</strong>ts pour une histoire du texte de théâtre, Dunod, 1997) et sur les relations <strong>en</strong>tre le théâtre et la formation (Le jeu dramatique <strong>en</strong> milieu scolaire, De Bœck, 3e éd. 1996 (première ed. 1977) ; Jouer, représ<strong>en</strong>ter, CEDIC, 1985). Récemm<strong>en</strong>t, Nouveaux territoires du dialogue (direction, Actes Sud-Papiers, 2005) et Le personnage théâtral contemporain (avec J. Sermon, Théâtrales, 2006). Co-responsable, avec J.P. Sarrazac, d’un groupe de recherche intitulé « Poétique du drame moderne et contemporain ». A fondé et dirigé le Théâtre de Nantes (T.U) dans les années quatre-vint-dix. Metteur <strong>en</strong> scène (récemm<strong>en</strong>t, Celle-là de Daniel Danis <strong>en</strong> Suisse et divers travaux dans des écoles de théâtre). Directeur de l’université d’été du festival « La Mousson d’été ». Nicolas FRIZE Nicolas Frize comm<strong>en</strong>ce des études de piano à cinq ans et de chant à 8 ans, les poursuit jusqu'au niveau supérieur, pr<strong>en</strong>d des cours de direction chorale, est l'élève de Pierre Schaeffer dans la classe de composition électroacoustique du Conservatoire National Supérieur de Paris, conjointe au Stage du Groupe de recherches musicales de l'INA (1973/1974), puis devi<strong>en</strong>t assistant de John Cage à New-York durant neuf mois, dans le cadre de la bourse "Villa Médicis - Hors les murs" (1978) octroyée par le ministère français des Affaires Étrangères. Nicolas Frize reçoit le Grand Prix de l’Innovation Culturelle du ministère de la Culture (1995 – Philippe Douste-Blazy) puis est fait Chevalier dans l’Ordre National du Mérite (2000 - Catherine Trautman), s’est vu décerner successivem<strong>en</strong>t la médaille de la Sacem, la médaille Pénit<strong>en</strong>tiaire et la médaille de la ville de Saint-D<strong>en</strong>is. Membre de la LDH (délégué du groupe de travail « Prisons »), de l’AFC, de Pénombre, membre du jury de la Bourse Zoomeroff, du Cercle des Halles, du Club de la Sirène, du comité d’expert pour le 104, rue d’Aubervilliers, adhér<strong>en</strong>t à Agir ici… Philippe GUISGAND Philippe Guisgand est maître de confér<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> arts du spectacle/danse à l'UFR Arts & Culture de l’Université de Lille 3. Il est responsable pédagogique de la Lic<strong>en</strong>ce Danse du Départem<strong>en</strong>t de Musique et de Danse. Il est co-directeur et chercheur au C<strong>en</strong>tre d'Etudes des Arts Contemporains (EA 3587). Spécialiste de l'œuvre d’Anne Teresa de Keersmaeker, ses autres axes de recherche sont la réception esthétique du spectacle dansé, la r<strong>en</strong>contre de la danse avec les autres arts, les méthodes d'analyse des œuvres chorégraphiques. 195
- Page 1 and 2:
RENCONTRES PROFESSIONNELLES ARTISTI
- Page 3:
ommaire MARDI 6 NOVEMBRE Discours d
- Page 6 and 7:
Discours d’inauguration Monsieur
- Page 8 and 9:
Présentation de la bibliothèque d
- Page 10 and 11:
Présentation de la bibliothèque d
- Page 12 and 13:
Présentation de la bibliothèque d
- Page 14 and 15:
Prélude à un Abécédaire des nou
- Page 16 and 17:
Prélude à un Abécédaire des nou
- Page 18 and 19:
Prélude à un Abécédaire des nou
- Page 20 and 21:
Prélude à un Abécédaire des nou
- Page 22 and 23:
Prélude à un Abécédaire des nou
- Page 24 and 25:
Prélude à un Abécédaire des nou
- Page 27 and 28:
JEUDI 8 NOVEMBRE 2007 DU FAIT DIVER
- Page 29 and 30:
Du fait divers à la fiction, le ca
- Page 31 and 32:
Du fait divers à la fiction, le ca
- Page 33 and 34:
Du fait divers à la fiction, le ca
- Page 35 and 36:
Du fait divers à la fiction, le ca
- Page 37 and 38:
Du fait divers à la fiction, le ca
- Page 39 and 40:
VENDREDI 9 NOVEMBRE 2007 ECRITURE E
- Page 41 and 42:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 43 and 44:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 45 and 46:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 47 and 48:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 49 and 50:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 51 and 52:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 53 and 54:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 55 and 56:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 57 and 58:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 59 and 60:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 61 and 62:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 63:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 66 and 67:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 68 and 69:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 70 and 71:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 72 and 73:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 74 and 75:
Ecriture et notation musicales : L
- Page 76 and 77:
Danse contemporaine, l’écriture
- Page 78 and 79:
L’œuvre de Anne Teresa de Keersm
- Page 80 and 81:
L’œuvre de Anne Teresa de Keersm
- Page 82 and 83:
L’œuvre de Anne Teresa de Keersm
- Page 84 and 85:
L’œuvre de Anne Teresa de Keersm
- Page 86 and 87:
L’œuvre de Anne Teresa de Keersm
- Page 88 and 89:
L’œuvre de Anne Teresa de Keersm
- Page 90 and 91:
L’œuvre de Anne Teresa de Keersm
- Page 92 and 93:
L’œuvre de Anne Teresa de Keersm
- Page 94 and 95:
Donc c’est vrai que, pour conclur
- Page 96 and 97:
“Déroutes” de Mathilde Monnier
- Page 98 and 99:
“Déroutes” de Mathilde Monnier
- Page 100 and 101:
“Déroutes” de Mathilde Monnier
- Page 102 and 103:
“Déroutes” de Mathilde Monnier
- Page 104 and 105:
“Déroutes” de Mathilde Monnier
- Page 106 and 107:
“Déroutes” de Mathilde Monnier
- Page 108 and 109:
“Déroutes” de Mathilde Monnier
- Page 110 and 111:
“Déroutes” de Mathilde Monnier
- Page 112 and 113:
112
- Page 114 and 115:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 116 and 117:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 118 and 119:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 120 and 121:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 122 and 123:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 124 and 125:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 126 and 127:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 128 and 129:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 130 and 131:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 132 and 133:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 134 and 135:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 136 and 137:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 138 and 139:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 140 and 141:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 142 and 143:
L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 144 and 145: L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 146 and 147: L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 148 and 149: L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 150 and 151: 150
- Page 152 and 153: L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 154 and 155: L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 156 and 157: L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 158 and 159: L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 160 and 161: L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 162 and 163: L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 164 and 165: L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 166 and 167: L’écriture au théâtre jeune pu
- Page 168 and 169: 168
- Page 170 and 171: La solitude, proposé par La Pensé
- Page 172 and 173: La solitude, proposé par La Pensé
- Page 174 and 175: La solitude, proposé par La Pensé
- Page 176 and 177: La solitude, proposé par La Pensé
- Page 178 and 179: La solitude, proposé par La Pensé
- Page 180 and 181: La solitude, proposé par La Pensé
- Page 182 and 183: 182
- Page 184 and 185: Traditions, transgressions, propos
- Page 186 and 187: Traditions, transgressions, propos
- Page 188 and 189: Traditions, transgressions, propos
- Page 190 and 191: Traditions, transgressions, propos
- Page 192 and 193: Traditions, transgressions, propos
- Page 196 and 197: Les intervenants Gérard MAYEN Gér
- Page 198 and 199: Les intervenants Anne LUTHAUD Anne