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COMPTE-RENDU DU COLLOQUE

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On dispose de peu de données fiables sur les teneurs des autres aldéhydes qui<br />

provoquent des symptômes. L'acroléine est l'un des aldéhydes les plus<br />

irritants identifiés dans l'air intérieur, la plupart des personnes signalant<br />

une irritation des yeux à des teneurs inférieures à 1 mg/m 3 . Une<br />

augmentation significative des symptômes d'irritation des yeux a été associéè<br />

à une exposition à des teneurs d'à peine 210 ug/m 3 (0,09 ppm); cependant,<br />

cette même étude indique une teneur de 800 uq/m 3 ne provoquant qu'une faible<br />

irritation des yeux. Une grave irritation est produite par une exposition à<br />

des teneurs de 1900 ug/m 3 (0,8 ppm). Aucun effet chronique n'a été signalé<br />

suite à une exposition à l'acroléine et il n'y a aucune preuve de carcino-<br />

génicité dans les bio-essais à long terme faits sur des animaux en<br />

laboratoire.<br />

L'acétaldéhyde est beaucoup moins irritant que l'acroléine; les symptômes<br />

d'irritation ont été associés seulement à l'exposition à des teneurs<br />

supérieures à 46 mg/m 3 (25 ppm). Dans un bio-essai à long terme fait sur des<br />

rats, d'importantes augmentations de la fréquence d'adénocarcinomes nasaux et<br />

d'épithéliomas malpighiens de la peau ont été observées après inhalation<br />

d'acétaldéhyde; cependant, les doses administrées (1400, 2700 et 500 mg/m 3 ;<br />

750, 1500 et 3000 ppm) et les taux de mortalité ont été extrêmement élevés au<br />

cours de cette étude. De plus, les données disponibles dans un rapport<br />

publié dans cette étude étaient insuffisantes pour permettre une évaluation<br />

quantitative significative du risque.<br />

Les valeurs recommandées de CL, C2 et C3 sont de 5 à 10 fois inférieures aux<br />

concentrations à l'origine des augmentations importantes des symptômes<br />

d'irritation. Les concentrations correspondant aux données ci-dessus doivent<br />

être suffisamment faibles pour minimiser les effets irritants additifs des<br />

aldéhydes particuliers chez la population en général.<br />

4.A.2 Dioxyde de carbone<br />

D'après des considérations d'ordre sanitaire, la plage d'exposition<br />

acceptable à long terme (ALTER) du dioxyde de carbone dans l'air intérieur<br />

des maisons est inférieure ou égale & 6300 mg/m 3 (inf. ou égale à 3500 ppm).<br />

Le dioxyde de carbone est. un gaz incolore, inodore et inflammable produit par<br />

les processus métaboliques et la combustion de combustibles fossiles.<br />

Sa concentration moyenne dans l'atmosphère est d'environ 620 mg/m 3 (~340 ppm),<br />

mais ses teneurs varient considérablement selon le temps et l'endroit.<br />

Les concentrations ont tendance à être plus élevées à l'intérieur qu'à

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