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COMPTE-RENDU DU COLLOQUE

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CUdosporium iladosportoidcsl herbarum<br />

Alternaria uiiernaia<br />

Pt'nialliuni species 3<br />

P. brevicumpaitum<br />

P. chrysogenum<br />

P. ciirinum<br />

P. fcllutaiiumf decumbens<br />

P. frequentans<br />

P. janihcnellum<br />

TrU hoihrniu viride!harzio/ium<br />

Paetiilomyces variai ii<br />

Aspergillus versicolor<br />

.-1. niger<br />

A. fumigatus<br />

Stachyboirys aira<br />

M tu-or spp.<br />

Phoma spp.<br />

TABLEAU I<br />

Certains des champignons qu'on trouve fréquemment dans la poussière des maisons<br />

Europe de<br />

rouoi 1<br />

u: inconnu<br />

'Samson'. Gravesen. 1<br />

•Miller et « uli.. ( 1985), donne» inédites basée* sur 396 échantillons prélevés dans 93 maisons.<br />

Wilier ci Holland."<br />

Endroit<br />

Ontario 2<br />

Nouveau*<br />

Brunswick 3<br />

/231<br />

Signalé<br />

comme<br />

toxigénique<br />

X 4<br />

X*<br />

u<br />

X«<br />

X*<br />

X*<br />

u<br />

u<br />

X*<br />

X*<br />

X*<br />

x-<br />

X 4<br />

X'<br />

u<br />

u<br />

! D'après Samson les Pénicillium In plus fréquemment trouvés dans la poussière des maisons sont des variantes culturales non identifiables. Ceci conwpond aux affirmations de Miller dan;<br />

"Tavlor: ,;<br />

ce même champignon chez qui Ton a pu mettre en évidence un<br />

ou plusieurs metabolites toxiques. Par exemple, un isolât de<br />

Fusarium graminearum devrait, croit-on, produire du<br />

désoxynivalénol et un isolai d "Aspergillus flavus sécrète des<br />

aflatoxines. Mais en réalité, seule une certaine proportion des<br />

champignons isolés à partir de sources naturelles sont<br />

producteurs des toxines qu'on croit sécrétées par l'espèce. Cette<br />

proportion s'établit entre 30 à 70 % dans les isolais analysés de<br />

façon appropriée'-' 1415 (Taylor communication personnelle).<br />

Par conséquent, l'effet d'isoler une espèce donnée dans un<br />

échantillon d'air ou de poussière ne signifie pas nécessairement<br />

que le champignon en cause soit capable de produire des<br />

toxines. Ceci ne peut être prouvé que par des analyses de la<br />

souche isolée. Toutefois, il est prudent de considérer que la<br />

souche est toxigène tani que les analyses n'ont pas prouvé le<br />

contraire.<br />

La plupart des mycotoxines sont des métabolites<br />

secondaires, c'est-à-dire des substances chimiques qui sont<br />

produites lorsque le mycelium vient à manquer de certains<br />

nutriments pendant la croissance. Les principes de la<br />

production de métabolites secondaires sont exposés en détail<br />

dans d'autres publications 16 *" et examinés brièvement plus loin.<br />

Dans les cultures en masse, la croissance des champignons passe<br />

par trois stades : d'abord, une phase de croissance rapide, puis<br />

une phase stationnaire (aucune augmentation du poids sec), et<br />

enfin une phase destructive. I.a phase "stationnaire" survient<br />

d'ordinaire parce que certains nutriments sont disparus du<br />

milieu de culture. Lorsque cela se produit, les cellules, même si<br />

elles disposent de tous les autres nutriments requis et se trouvent<br />

mars/avril 1987<br />

dans des conditions physiques satisfaisantes, entrent dans une<br />

sorte de déséquilibre et des pools de métabolites primaires,<br />

notamment'divers acides aminés, l'acétyle Co A et le malonyle<br />

CoA s'accumulent et deviennent disponibles pour la<br />

biosynthèse de métabolites secondaires.<br />

Les trois phases de la croissance se produisent également<br />

dans la nature. 19 Certaines toxines ne sont pas des métabolites<br />

secondaires mais bien des métabolites primaires produits<br />

pendant la phase de croissance rapide et peut-être aussi durant<br />

la phase stationnaire. Bon nombre d'autres mycotoxines ne<br />

sont pas encore bien décrites.<br />

U semble que des conditions très spécifiques régissent la<br />

production optimale de chacune des mycotoxines par les divers<br />

champignons. Nous ne connaissons pas ces conditions dans la<br />

plupart des cas. Lorsqu'on veut analyser les champignons qui<br />

produisent des toxines, il faut cultiver la souche dans les<br />

conditions qui ont déjà provoqué l'apparition de la toxine. Par<br />

exemple, pour faire produire des trichothécènes par<br />

Stachybotrys on peut cultiver la souche à l'étude sur du riz<br />

stérilisé. 13 On peut trouver de l'information sur les cultures pour<br />

la production de toxines spécifiques par des champignons<br />

énumérés dans la liste qui se trouve au tableau I dans les<br />

publications résumées par Scott 11 et Taylor. 12<br />

Les conditions requises pour induire les champignons<br />

toxigènes à produire des mycotoxines varient. La recherche de<br />

la toxicité d*isolats pour des cellules ou des animaux est donc<br />

arbitraire. Une façon de faire signalée par Greenhalgh et coll. 3 ?,<br />

consiste à cultiver la souche à l'étude dans diverses conditions<br />

qui aboutissent à des carences extrêmes en nutriments et en

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