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De l'innovation au changement - Gouvernement du Québec

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Projet 34<br />

Transformation des pratiques des organismes commun<strong>au</strong>taires dans le cadre de<br />

la réorganisation <strong>du</strong> rése<strong>au</strong> de la santé et des services soci<strong>au</strong>x, tout le Québec<br />

1. CLIENTÈLE VISÉE Le projet couvre l’ensemble des organismes commun<strong>au</strong>taires québécois dont la mission touche : Famille-petite enfance, jeunes et<br />

femmes.<br />

2. BUDGET ALLOUÉ 253 946 $<br />

Type de projet : évaluation<br />

3. CONTEXTE D’ÉMERGENCE<br />

3.1 Pourquoi le <strong>changement</strong> Les organismes commun<strong>au</strong>taires étant appelés à jouer un rôle accru dans l'organisation et la dispensation des services et ce, en<br />

partenariat avec les institutions <strong>du</strong> rése<strong>au</strong> de la santé et des services soci<strong>au</strong>x, ils craignent que la logique de complémentarité en vienne à<br />

gommer la spécificité de leurs pratiques ainsi que leur <strong>au</strong>tonomie d'orientation. Face à cet enjeu, les organismes entreprennent de définir<br />

collectivement les attributs qui qualifient leur pratique et de les faire reconnaître par les instances gouvernementales afin d'assurer que<br />

leur participation à l'organisation des services respecte leur mission propre.<br />

3.2 Principales caractéristiques N/A<br />

3.3 Objectifs de l’évaluation But : comprendre en quoi la transformation de la santé et de services soci<strong>au</strong>x a un impact sur les pratiques concrètes des organismes<br />

commun<strong>au</strong>taires. Objectifs : 1-décrire et documenter l'état actuel des pratiques commun<strong>au</strong>taires (mieux connaître les populations<br />

desservies, les manières de travailler, les approches utilisées, les activités et services offerts, les formes d'organisation interne et de<br />

structure démocratique) ; 2-identifier les transformations qui marquent les pratiques ; 3-montrer comment ces transformations interfèrent<br />

sur les pratiques et sur la capacité qu'ont les groupes de rejoindre et de combler certains besoins inhérents à des populations souvent<br />

exclues et désaffiliées ; 4-cerner en quoi ces transformations s'inscrivent en rupture ou en continuité avec les principes et les valeurs de<br />

base mise de l'avant <strong>au</strong> sein des groupes commun<strong>au</strong>taires.<br />

4. PROCESSUS DE MISE EN ŒUVRE<br />

4.1 Modalités de mise en oeuvre N/A<br />

4.2 Enjeux ou défis posés par<br />

l’innovation<br />

L'enjeu majeur est de conserver l'<strong>au</strong>tonomie des pratiques en lien avec les fondements de l'action des organismes commun<strong>au</strong>taires<br />

<strong>au</strong>tonomes. C'est conserver sa place, sa spécificité, à l'intérieur d'une dynamique où il y a risque que la complémentarité entraîne une<br />

intégration fonctionnelle des services offerts par les diverses ressources dans un milieu donné. Dans la logique de la complémentarité, le<br />

commun<strong>au</strong>taire devient un morce<strong>au</strong> <strong>du</strong> système, moins coûteux, tout en n'étant pas véritablement une institution <strong>du</strong> rése<strong>au</strong>. L'enjeu, c'est<br />

de ne pas perdre sa spécificité, qui le rend justement différent et nécessaire à l'intérieur d'une société.<br />

4.3 Conditions favorables ou facilitantes À la lumière de notre étude, un certain nombre de facteurs facilitent l'<strong>au</strong>tonomie des pratiques : 1) une stabilité organisationnelle favorisée<br />

par un financement récurrent : un facteur essentiel, un facteur de robustesse pour rester fidèle <strong>au</strong>x principes d'action <strong>du</strong> commun<strong>au</strong>taire ;<br />

2) la reconnaissance sur laquelle s'appuie généralement la stabilité financière est le second facteur qui protège l'<strong>au</strong>tonomie des pratiques ;<br />

3) s'appuyant sur une force politique historique déployée pour conquérir une certaine forme de reconnaissance. Cette force <strong>du</strong><br />

commun<strong>au</strong>taire est fortement tributaire de la concertation intergroupes.<br />

4.4 Obstacles La reconnaissance de l'expertise pourrait pro<strong>du</strong>ire des effets pervers : entre <strong>au</strong>tres, en structurant à outrance certains liens, entraînant un<br />

évident glissement vers l'intégration de l'organisme dans un continuum de services, une intégration jusqu'à un certain point recherchée par<br />

le groupe. Car dans la mesure où l'organisme met de l'avant un savoir de plus en plus professionnalisé, alimenté par le processus de<br />

reconnaissance, il peut tendre à développer un langage et des formes de pratiques qui l'éloignent de ses assises commun<strong>au</strong>taires.<br />

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