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aristotélisme et stoïcisme à l'époque impériale - Archipel

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<strong>et</strong> leur cause efficiente, <strong>et</strong> non pas en elles-mêmes, <strong>et</strong> dans leur génération intervient, de<br />

la part de leur agent, une réflexion 94 .<br />

Alexandre critique ainsi la téléologie stoïcienne, ultimement centrée sur la cause<br />

qu'il qualifierait de finale, c'est-<strong>à</strong>-dire la nature. Stobée rapporte en eff<strong>et</strong> que,<br />

[Les Stoïciens] disent qu'être heureux est la fin, en vue de laquelle tout est fait, mais qui<br />

n'est pas elle-même faite en vue d'autre chose. Elle consiste <strong>à</strong> vivre en accord avec la<br />

vertu, <strong>à</strong> vivre en harmonie, ou, ce qui est la même chose, en accord avec la nature. Zénon<br />

a défini le bonheur en ces termes: "le bonheur est un bon flux de vie". Cléanthe a aussi<br />

utilisé c<strong>et</strong>te définition dans ses écrits, tout comme Chrysippe <strong>et</strong> tous leurs successeurs,<br />

en disant que le bonheur n'est pas différent de la vie heureuse. Pourtant ils disent<br />

qu'alors le bonheur est donné comme but, la fin est d'atteindre le bonheur, ce qui est la<br />

même chose que d'être heureux.<br />

Par ces exemples, il est évident que "la vie conforme <strong>à</strong> la nature", "vivre de bonne<br />

manière", "la vie bonne" <strong>et</strong>, <strong>à</strong> rebours, "le beau <strong>et</strong> le bien" <strong>et</strong> "la vertu <strong>et</strong> ce qui participe<br />

de la vertu" ont une valeur égale; il est évident aussi que tout ce qui est bien est beau,<br />

de la même manière que tout ce qui est honteux est mauvais; C'est pour c<strong>et</strong>te raison<br />

aussi que la fin stoïcienne équivaut <strong>à</strong> la vie conforme <strong>à</strong> la vertu. 95<br />

94. De fato, chap. 4, 7.7-17. Traduction de Pierre Thill<strong>et</strong> : Ecr'tl 8È. lca't<strong>à</strong> ÀOYov<br />

Ylvollcva ocra urcô 'tcDV rcOlO'uv'twv a\.l't<strong>à</strong> yiVc'tCXl ÀoylÇOllÉVWVW 'te rccpt<br />

a\.l'tcDV Kat cruvuSÉv'tWV KaS' av âv 'tporcov yÉVOlV'tO. O{.l'tWç yiVc'tCXl 'tci<br />

'te Ka't<strong>à</strong> 't<strong>à</strong>ç 'tÉxvaç YlVollcva rcciv'ta Kat

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