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aristotélisme et stoïcisme à l'époque impériale - Archipel

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Problème XII (132.18-133.18)<br />

Le passage du troisième /ivre de l'Éthique <strong>à</strong> Nicomaque.<br />

315<br />

"Il semble assurément que le contraint est ce dont l'origine est externe, <strong>et</strong> que<br />

132.20 celui qui est contraint n'y contribue en rien ".<br />

disait dans ce qui précède que "ne contribue en rien <strong>à</strong> cela celui qui<br />

agit ou subit", plutôt que "celui qui est contraint" <strong>et</strong>, dans ce qui est dit<br />

maintenant, il le montre en modifiant sa pensée <strong>et</strong> en ne disant plus "lorsque<br />

celui qui agit ou subit ne contribue en rien" mais en parlant plutôt "de celui qui<br />

132.25 a été contraint". Nous nous exprimons en disant tantôt faire, tantôt subir; car<br />

132.30<br />

nous disons aussi "il a agi en ayant été contraint" <strong>et</strong> " il a subi sous la<br />

contrainte ".<br />

On pourrait dire que la cause externe dans le cas de ceux qui sont contraints est<br />

la cause efficiente. En eff<strong>et</strong>, la cause finale, <strong>et</strong> le terme en vue de quoi est externe dans le cas de toutes les actions, du moins si chaque<br />

agent fait ce qu'il fait en vue de quelque chose qui est <strong>à</strong> l'extérieur de lui. Plus<br />

encore, cela ne serait pas, chez ceux qui font ou subissent quelque chose sous<br />

la contrainte, la cause en tant que fin. Car celui qui est contraint par quelque

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