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aristotélisme et stoïcisme à l'époque impériale - Archipel

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soulèvera quant <strong>à</strong> lui la question des modalités d'acquisition en 122.12-13. L'émergence<br />

d'une vertu qui serait naturelle est rej<strong>et</strong>ée d'emblée par Chrysippe. Il soutient que la<br />

possibilité même d'une amélioration morale interdit la présence naturelle de la vertu en<br />

nous. Diogène Laërce dit en eff<strong>et</strong>:<br />

Qu'elle puisse s'enseigner, je veux parler de la vertu, Chrysippe le dit aussi au premier<br />

livre de son traité Sur lesjins [00'] Qu'elle puisse s'enseigner, cela est manifeste du fait<br />

que les hommes deviennent bons alors qu'ils étaient mauvais l49 •<br />

Alexandre présente c<strong>et</strong>te même thèse en 121.21, tout en inscrivant dans le passage<br />

du médiocre au bon une portée plus générale: il y a, au sens large, passage <strong>à</strong> un état<br />

donné depuis ['état qui lui est opposé. Alexandre accepte que la vertu ne soit pas<br />

"naturellement" présente en nous. Il rejoint en ce sens l'exégèse de Marie-Hélène<br />

Gauthier-Muzellec du livre JI de l'Éthique <strong>à</strong> Nicomaque, où Aristote libère l'action<br />

morale de son ancrage <strong>à</strong> la

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