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aristotélisme et stoïcisme à l'époque impériale - Archipel

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toute vraisemblance, il doit subsister bon nombre de parallèles qui ont échappé <strong>à</strong> notre<br />

attention <strong>et</strong> qui éclaireraient davantage une analyse structurée des Problèmes Éthiques.<br />

Pour que c<strong>et</strong>te thèse soit validée, il faudrait en outre poursuivre c<strong>et</strong>te lecture structurée<br />

des Problèmes en l'étendant <strong>à</strong> la totalité du texte. En utilisant la même méthodologie de<br />

comparaison aux textes stoïciens, <strong>et</strong> en prenant quelque recul sur l'aspect littéral du<br />

texte, nous y découvririons alors comment Alexandre m<strong>et</strong> ensuite sa conception de la<br />

responsabilité morale <strong>à</strong> l'épreuve.<br />

Nous voyons par exemple que l' intitu lé du Problème XIJJ (133.19) indique: "À<br />

propos du plaisir". Ce titre est cependant artificiel. Car celui que nous trouvons dans la<br />

liste initiale des intitu lés, en 117.22 donne plutôt "Que le plaisir est propre <strong>à</strong> l'activité<br />

par laquelle il est produit". Ce n'est l<strong>à</strong> qu'une reprise tronquée de la première ligne du<br />

333<br />

Problème (133.20). Ce Problème ne semble donc pas être un exposé simple sur le plaisir<br />

comme son titre le laisse entendre. En eff<strong>et</strong>, Alexandre y poursuivra bien l'étude<br />

amorcée au Problème XJJ en disant, d'abord, que les plaisirs ne sont pas tous de même<br />

nature: les plaisirs se distinguent en vertu de leurs causes efficientes ('"CcX 1tOlll'"ClKcX).<br />

Il expliquera que, conséquemment, le plaisir augmente (c),uVCX'UÇ,OU0CXÇ) de manière<br />

concomitante <strong>à</strong> l'activité qui le produit. C'est l<strong>à</strong> une preuve de plus de l'implication de<br />

la cause efficiente, introduite au Problème précédent, dans le processus de détermination<br />

morale. C<strong>et</strong>te thèse entraînera le discrédit d'une prédétermination des plaisirs <strong>et</strong> reprend<br />

les prémisses des Problèmes V, VI <strong>et</strong> VIJJ où Alexandre affirmait que le plaisir était<br />

indéterminé, qu'il ne pouvait être en opposition <strong>à</strong> la douleur au sens de l'opposition<br />

stoïcienne entre ces termes. Alexandre y sou 1ignait finalement que nous ne pouv ions pas<br />

concevoir une détermination morale intrinsèque des plaisirs. Le Problème XIll poursuit<br />

donc c<strong>et</strong>te étude en démontrant qu'il y a des plaisirs bons, d'autres mauvais, <strong>et</strong> que ce<br />

caractère dépend des activités. Ce sera aussi l'obj<strong>et</strong> du Problème XVJJI. La recherche<br />

d'une trame de fond structurée dans les Problèmes Éthiques semble donc <strong>à</strong> prime abord

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