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commission pour l'aide financiere aux victimes d'actes ... - Justice

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– de aanwending van geweld tegen de persoon van het slachtoffer<br />

(“materieel bestanddeel”), wat schade te wijten aan misdrijven tegen<br />

goederen (zoals vernielingen) uitsluit.<br />

Belaging houdt geen fysiek geweld in, maar wel een ernstige verstoring van<br />

iemands rust. Het is een vorm van psychologisch geweld, gericht tegen<br />

een persoon. In die zin kan het worden beschouwd als een opzettelijke<br />

gewelddaad in de zin van de wet van 1 augustus 1985.<br />

Overeenkomstig de vaste rechtspraak van de Commissie dient de materiële<br />

schade verband te houden met het opgelopen letsel. De Commissie kan<br />

immers enkel een financiële hulp toekennen om “ernstige lichamelijke of<br />

psychische schade” te lenigen. De schade te wijten aan misdrijven tegen<br />

goederen (zoals opzettelijke beschadiging) komt om deze reden niet in<br />

aanmerking.<br />

Rekening houdend met alle omstandigheden van de zaak, meent de<br />

Commissie dat aan verzoekster voor de morele schade een hulp kan worden<br />

toegekend zoals hierna bepaald.<br />

décès consécutif à usage de drogue<br />

M40010 (2007)<br />

En date du 12/01/2000, le frère de la requérante, Monsieur P est allé avec<br />

un ami chez la nommée W <strong>pour</strong> fumer un « joint ». Cette dernière leur a servi<br />

un liquide « rouge » (en réalité, un mélange à base de méthadone). Monsieur<br />

P, qui ne prenait pas de drogue dure, est décédé dans la nuit des suites de<br />

l’absorption du produit.<br />

…<br />

La Commission tient compte des circonstances dramatiques du décès du<br />

frère de la requérante et du dommage dans le chef de la requérante.<br />

La Commission note cependant qu’il n’est pas retenu d’élément de contrainte,<br />

menace ou de violence à l’égard de la victime. L’auteur qui a donné de la<br />

méthadone au frère de la requérante n’est pas <strong>pour</strong>suivi <strong>pour</strong> comportement<br />

intentionnel de violence, homicide ou même non-assistance à personne en<br />

danger. Les décisions judiciaires mentionnent uniquement l’infraction à la<br />

législation sur les stupéfiants, commise à l’égard du frère de la requérante et<br />

de son ami, avec la circonstance aggravante de décès.<br />

Le parallèle établi par le conseil de la requérante avec le dossier 98334 (page<br />

26 du rapport d’activités 2000/2001) nécessite les précisions suivantes : dans<br />

le cas cité, le déroulement des faits a permis à la Commission de reconnaître<br />

le caractère intentionnel de l’acte dès lors que les auteurs voulaient s’emparer<br />

d’une importante somme d’argent dont disposait la victime et qu’après avoir<br />

voulu le frapper et vu son état, ils ont décidé de l’abandonner dans une<br />

carrière. Dans le cas présent, la Commission n’a pas connaissance de la<br />

volonté manifeste de l’auteur des faits de nuire sciemment à la victime ou<br />

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