22.09.2013 Views

commission pour l'aide financiere aux victimes d'actes ... - Justice

commission pour l'aide financiere aux victimes d'actes ... - Justice

commission pour l'aide financiere aux victimes d'actes ... - Justice

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

la Commission statuant ex aequo et bono, estime devoir accorder à la<br />

requérante une aide principale de 60.484 €.<br />

M70067 (2007)<br />

[21-11-2007]<br />

Recevabilité de la demande<br />

Tenant compte des éléments développés à l’audience par le conseil du<br />

requérant, il ressort que le caractère manifestement irrecevable de la requête<br />

n’est pas établi.<br />

Fondement de la décision<br />

Tenant compte :<br />

– de ce que l’article 31,1° de la loi du 1er août 1985 prévoit qu’une<br />

aide financière peut être accordée <strong>aux</strong> personnes qui subissent un<br />

préjudice physique ou psychique important résultant directement d’un<br />

acte intentionnel de violence. L’acte intentionnel doit nécessairement<br />

comporter un élément matériel qui consiste dans l’emploi de la violence<br />

dirigée contre une personne et un élément moral qui consiste dans<br />

l’intention de l’agresseur de commettre cet acte de violence;<br />

– de ce que l’arrêt de la Cour d’Appel de Bruxelles du … déclare les<br />

préventions à l’égard du requérant non établies à suffisance de droit et<br />

acquitte le prévenu;<br />

– des arguments avancés par le conseil du requérant lors de l’audience,<br />

renvoie la cause à une chambre à 3 membres ;<br />

[05-12-2007]<br />

Tenant compte,<br />

– de ce que la Cour d’Appel de Bruxelles a acquitté le prévenu <strong>pour</strong> les<br />

préventions à l’encontre du requérant ;<br />

– de ce qu’à la lecture de l’arrêt, il ressort que la Cour d’Appel parle de<br />

la possibilité que la victime a subi les graves violences dénoncées mais<br />

que la Cour d’Appel relève aussi une série d’imprécisions dans le rapport<br />

d’expertise psychologique;<br />

– de ce que notamment, et relativement au contexte de dévoilement des<br />

faits, celui-ci ne peut être qualifié de neutre de toute influence ;<br />

– de ce qu’il y a lieu de tenir compte des conclusions du Dr BONBLED<br />

reprises dans l’arrêt à savoir « …que, de manière plus précise, dans un<br />

rapport du 11 août 2003, le docteur Bonbled, se fondant sur la littérature<br />

scientifique en ce domaine, précise que, selon Mc Cann, il n’existe pas de<br />

signe clinique capable de corroborer des faits d’abus sexuels anal lors de<br />

l’examen réalisé de façon retardée par rapport au moment supposé des<br />

faits et que lorsqu’on n’a pas été exposé à semblables délais d’examen<br />

455

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!