22.09.2013 Views

commission pour l'aide financiere aux victimes d'actes ... - Justice

commission pour l'aide financiere aux victimes d'actes ... - Justice

commission pour l'aide financiere aux victimes d'actes ... - Justice

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

La requérante n’était pas blessée. Elle a déclaré ne pas avoir vraiment reçu<br />

de coups et qu’elle ne ferait parvenir aucun certificat médical.<br />

…<br />

Tenant compte d’une part :<br />

– des circonstances des faits d’agression subis par la requérante ;<br />

et d’autre part :<br />

– du fait que la requérante, malgré les nombreux courriers adressés à son<br />

conseil (en date des 30/04/2003, 27/10/2003, 07/05/2004, 27/09/2004<br />

et 17/02/2005) n’a pas répondu <strong>aux</strong> mesures d’instruction et n’a fourni<br />

aucune indication sur les séquelles qu’elle conserve suite <strong>aux</strong> faits ;<br />

– de l’absence de justificatifs de frais médic<strong>aux</strong> ou thérapeutiques liés <strong>aux</strong><br />

faits ;<br />

– de ce que la Commission ne nie pas les faits et ne veut pas minimiser<br />

leur importance, que cependant la requérante n’a pas donné suite <strong>aux</strong><br />

demandes de compléter son dossier et n’a apporté aucun élément<br />

susceptible de considérer, dans son chef, l’existence d’une atteinte grave<br />

suite <strong>aux</strong> faits et que par conséquent, il ne peut être conclu à l’existence<br />

d’un préjudice important tel que prévu par la loi du 01/08/1985 qui régit<br />

l’aide de l’Etat <strong>aux</strong> <strong>victimes</strong> d’actes intentionnels de violence;<br />

la Commission estime que la demande d’aide principale de la requérante est<br />

recevable mais non fondée.<br />

M3397 (2006)<br />

Pour évaluer le préjudice subi par le requérant suite à l’acte intentionnel de<br />

violence, la Commission doit pouvoir disposer de pièces médicales relatives<br />

<strong>aux</strong> faits.<br />

Force est de constater que le seul document médical joint au dossier fait<br />

état de deux jours d’incapacité de travail suivi d’une guérison complète. Le<br />

requérant n’a pas souhaité bénéficier d’une expertise médicale auprès<br />

de l’office médico-légal. Il ne justifie pas de frais médic<strong>aux</strong> résultant de<br />

l’agression.<br />

Par conséquent, la Commission considère que la demande du requérant ne<br />

rencontre pas les prescrits lég<strong>aux</strong> précités et qu’il n’est pas possible d’établir,<br />

dans le chef du requérant, l’existence d’un préjudice physique ou psychique<br />

important suite <strong>aux</strong> faits.<br />

La Commission estime dès lors que la demande ne peut être rattachée <strong>aux</strong><br />

critères lég<strong>aux</strong> précités.<br />

M40329 (2005)<br />

Volgens de vaste rechtspraak van de Commissie veronderstelt een “ernstige<br />

lichamelijke of psychische schade“ als bedoeld in voormeld artikel, een<br />

25

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!