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commission pour l'aide financiere aux victimes d'actes ... - Justice

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que dans une première branche, il soutient que c’est à tort que la Commission<br />

estime que la loi du 1er août 1985 est inapplicable au présent litige en<br />

précisant que l’acte intentionnel de violence doit nécessairement comporter<br />

un élément matériel et un élément moral;<br />

que, selon le requérant, de telles précisions ne permettent d’exclure que les<br />

atteintes portées <strong>aux</strong> biens, d’une part, et les infractions par imprudence,<br />

négligence ou accident, d’autre part et qu’elles ne peuvent fonder la décision<br />

de refus prise par la Commission;<br />

qu’en effet, la prise d’otages qui est à l’origine du dommage subi par<br />

le requérant s’analyse selon lui comme un acte intentionnel de violence<br />

comportant un élément matériel (l’atteinte à des personnes physiques, à<br />

savoir le gardien pris en otage et le requérant) et un élément moral (la volonté<br />

des auteurs d’agir par voie de contrainte);<br />

qu’en une seconde branche, le requérant fait valoir que c’est également à tort<br />

que la Commission a égard, <strong>pour</strong> rejeter sa demande, à la circonstance que<br />

la Cour d’assises n’a retenu aucun chef d’accusation le concernant à charge<br />

de P et C;<br />

que selon lui, un tel critère n’est pas pertinent puisque l’article 31 de la loi<br />

du 1er août 1985 vise, non les infractions de violence, mais de simples faits<br />

constitutifs d’actes intentionnels de violence et qu’il n’est donc pas requis<br />

que tous les éléments constitutifs de l’infraction soient réunis <strong>pour</strong> qu’une<br />

aide puisse être octroyée;<br />

…<br />

Considérant que le moyen tiré de la violation de l’article 149 de la Constitution<br />

est d’ordre public et qu’il peut dès lors être soulevé par le requérant dans son<br />

mémoire en réplique; que l’exception d’irrecevabilité formulée par la partie<br />

adverse doit être rejetée;<br />

Considérant que si le juge doit répondre explicitement ou implicitement<br />

à toute demande, toute exception, toute défense et tout moyen formulé<br />

par les parties, il n’est pas tenu de les examiner un à un, mais il suffit que<br />

de l’ensemble de la décision apparaissent les raisons <strong>pour</strong> lesquelles la<br />

demande, l’exception, la défense ou le moyen ont été rejetés;<br />

que la décision attaquée énonce les raisons <strong>pour</strong> lesquelles la Commission<br />

estime que le requérant ne peut être considéré comme une victime directe<br />

des événements dont il a été le témoin;<br />

qu’<strong>aux</strong> yeux de la Commission, ces raisons consistent en ce que le requérant<br />

n’a été que le témoin des faits sans être lui-même pris en otage, qu’il n’a pas<br />

été menacé personnellement et que la Cour d’assises n’a retenu aucun chef<br />

d’accusation le concernant;<br />

que la Commission en déduit que le dommage allégué ne résulte pas<br />

directement de faits constitutifs d’un acte intentionnel de violence;<br />

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