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120 8. Mouvement dans un champ <strong>de</strong> force central<br />
Ce domaine d’angle décrit une branche distincte <strong>de</strong> la même courbe, indiquée en pointillé sur<br />
la figure.<br />
4. La trajectoire physique <strong>de</strong> l’objet correspond à la branche illustré à gauche, celle qui concave<br />
par rapport à l’origine et qui correspond donc à une force attractive.<br />
5. Le point le plus rapproché <strong>de</strong> l’origine est obtenu quand ϕ = 0, et est situé à une distance<br />
r p = r 0 /(1 + e).<br />
6. Comme dans le cas elliptique, définissons un autre point, F ′ , situé à une distance 2c à droite <strong>de</strong><br />
l’origine F, où c = ae et où a est cette fois défini par l’expression<br />
a = r 0<br />
e 2 − 1<br />
=⇒ r 0 = a(e 2 − 1) (8.46)<br />
Reprenons les calculs effectués dans le cas elliptiques, avec les modifications appropriées. La<br />
loi <strong>de</strong>s cosinus est encore appliquée, mais l’angle entre les <strong>de</strong>ux côtés connus est ϕ et non plus<br />
π − ϕ :<br />
r ′2 = r 2 + 4c 2 − 4rc cos ϕ (8.47)<br />
Comme l’équation (8.39) peut aussi s’écrire er cos ϕ = a(e 2 −1)−r dans ce cas, on peut éliminer<br />
ϕ <strong>de</strong> l’équation ci-haut :<br />
r ′2 = r 2 + 4e 2 a 2 − 4a ( a(e 2 − 1) − r ) (8.48)<br />
(nous avons substitué c = ae). En simplifiant, on trouve<br />
La racine carrée nous donne<br />
r ′2 = r 2 + 4a 2 + 4ar = (r + 2a) 2 (8.49)<br />
r ′ = 2a + r =⇒ r ′ − r = 2a (8.50)<br />
Ceci démontre donc la propriété que la différence <strong>de</strong>s distances aux <strong>de</strong>ux foyers est une constante,<br />
égale à 2a. C’est une propriété reconnue <strong>de</strong> l’hyperbole<br />
Enfin, le cas e = 1 correspond à une parabole. Cette correspondance sera démontrée plus bas, lors<br />
<strong>de</strong> la comparaison avec les équations cartésiennes <strong>de</strong>s mêmes courbes.<br />
Correspondance avec les coordonnées cartésiennes<br />
Une autre façon <strong>de</strong> démontrer que l’Éq. (8.38) décrit bien une ellipse, une parabole ou une hyperbole<br />
est <strong>de</strong> comparer cette équation à l’expression plus connue <strong>de</strong> ces courbes en coordonnées<br />
cartésiennes. À cette fin, récrivons cette équation comme r = r 0 − re cos ϕ et substituons les<br />
coordonnées cartésiennes x = r cos ϕ et y = r sin ϕ:<br />
r = r 0 − ex =⇒ r 2 = x 2 + y 2 = r 2 0 + e2 x 2 − 2r 0 ex (8.51)<br />
ou encore<br />
x 2 (1 − e 2 ) + 2r 0 ex + y 2 = r 2 0 (8.52)<br />
Complétons le carré <strong>de</strong> l’expression en x :<br />
(<br />
(1 − e 2 ) x + er ) 2<br />
0<br />
1 − e 2 + y 2 = r0 2 + e2<br />
1 − e 2 r2 0 = r2 0<br />
1 − e 2 (8.53)<br />
Définissons maintenant la coordonnées x ′ obtenue <strong>de</strong> x par une translation <strong>de</strong> l’origine :<br />
x ′ = x + c c = er 0<br />
1 − e 2 (8.54)