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18 2. Mouvement d’un point<br />
La relation exacte entre les <strong>de</strong>ux est plutôt<br />
dv<br />
dt = 1 dv 2<br />
2v dt<br />
= v · a<br />
v<br />
(2.16)<br />
Ainsi, la vitesse peut être constante en gran<strong>de</strong>ur sans que l’accélération soit nulle : il suffit que<br />
l’accélération soit constamment perpendiculaire à la vitesse, comme dans un mouvement circulaire.<br />
En effet, retournons à l’exemple (2.4) d’une particule en mouvement circulaire uniforme. La vitesse<br />
et l’accélération s’obtiennent par différentiation :<br />
v(t) = ωR(−ˆx sin ωt + ŷ cos ωt)<br />
a(t) = −ω 2 R(ˆx cos ωt + ŷ sin ωt)<br />
= −ω 2 r(t)<br />
(2.17)<br />
Notons que la gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> r est constante : r 2 = R 2 . Il s’ensuit que la vitesse est perpendiculaire<br />
à la position :<br />
0 = d dt r2<br />
= dr<br />
dt · r + r · dr<br />
dt<br />
= 2r · v<br />
(2.18)<br />
Comme v 2 = ω 2 R 2 est aussi constant, on conclut <strong>de</strong> même que la vitesse est perpendiculaire à<br />
l’accélération (v · a = 0), qui est d’ailleurs opposée à la position (a = −ω 2 r). L’accélération dans<br />
ce cas est qualifiée <strong>de</strong> centripète, car elle est dirigée vers le centre du cercle.<br />
2.3 Calcul <strong>de</strong> la position par intégration<br />
La donnée <strong>de</strong> la position en fonction du temps, r(t), permet d’en calculer les dérivées (vitesse et<br />
accélération) <strong>de</strong> manière immédiate. De même, la donnée <strong>de</strong> la vitesse v(t) ou <strong>de</strong> l’accélération<br />
a(t) en fonction du temps permet en principe <strong>de</strong> remonter à la position r(t) par un processus<br />
d’intégration. Par exemple, considérons une particule animée d’une accélération constante a. La<br />
vitesse s’obtient alors par une première intégration :<br />
∫<br />
v(t) = a dt = at + v 0 (2.19)<br />
où v 0 est une constante d’intégration, dans ce cas-ci un vecteur constant. Ce vecteur représente en<br />
fait la vitesse <strong>de</strong> la particule à l’instant t = 0, d’où la notation utilisée. Techniquement, l’intégrale<br />
que nous venons d’effectuer est constituée <strong>de</strong> tois intégrales, une pour chaque composante <strong>de</strong><br />
l’intégrant, qui est un vecteur. On peut ensuite intégrer la vitesse pour retrouver la position :<br />
∫<br />
r(t) = (at + v 0 )dt = 1 2 at2 + v 0 t + r 0 (2.20)<br />
où une autre constante d’intégration, r 0 , a été ajoutée. Cette constante est en fait la position <strong>de</strong><br />
la particule au temps t = 0. Notons ici que la vitesse initiale n’a pas nécessairement la même<br />
direction que l’accélération constante a, <strong>de</strong> sorte que le mouvement n’est pas rectiligne en général,<br />
mais plutôt parabolique. Pour le démontrer, choisissons un système d’axes particulier dans lequel<br />
a = aẑ et v 0 = v 0z ẑ+v 0xˆx (il est toujours possible <strong>de</strong> choisir les axes x, y, z <strong>de</strong> la sorte). Choisissons