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Document de cours de référence

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76 6. Énergie et Travail<br />

l’approximation sphérique, exercent mutuellement <strong>de</strong>s forces gravitationnelles i<strong>de</strong>ntiques à celles<br />

qu’exerceraient <strong>de</strong>s points mathématiques.<br />

Potentiel gravitationnel à la surface <strong>de</strong> la Terre<br />

Supposons maintenant que la Terre est parfaitement sphérique et considérons l’énergie potentielle<br />

gravitationnelle à la surface <strong>de</strong> la Terre. Si R ⊕ est le rayon terrestre, h la hauteur d’un objet<br />

au-<strong>de</strong>ssus du niveau du sol et si h ≪ R ⊕ , alors l’énergie potentielle admet un développement <strong>de</strong><br />

Taylor qu’on peut facilement tronquer au premier ordre :<br />

U(h) = − GMm<br />

R ⊕ + h<br />

= − GMm 1<br />

R ⊕ 1 + h/R ⊕<br />

= − GMm (<br />

1 − h )<br />

+ · · ·<br />

R ⊕ R ⊕<br />

≈ − GMm<br />

R ⊕<br />

+ GMm<br />

R⊕<br />

2 h<br />

(6.39)<br />

Le premier terme est une constante sans importance. Le <strong>de</strong>uxième n’est autre que mgh, où<br />

g = GM/R⊕ 2 est l’accélération gravitationnelle à la surface <strong>de</strong> la Terre. On retrouve donc cette<br />

expression familière comme un cas approximatif <strong>de</strong> l’expression (6.21).<br />

Énergie potentielle gravitationnelle et centre <strong>de</strong> masse<br />

Considérons un objet macroscopique sous l’influence d’un champ gravitationnel uniforme g = −gẑ<br />

à la surface <strong>de</strong> la Terre. L’énergie potentielle gravitationnelle <strong>de</strong> chaque particule formant l’objet<br />

est m i gz i , où z i est la coordonnée verticale <strong>de</strong> la i me particule par rapport à une certaine référence.<br />

L’énergie potentielle totale <strong>de</strong> l’objet dans ce champ gravitationnel est alors la somme <strong>de</strong>s énergies<br />

potentielles <strong>de</strong> chaque particule formant l’objet, à savoir<br />

U = ∑ i<br />

m i gz i = g ∑ i<br />

m i z i = M tot. gZ cm (6.40)<br />

où Z cm est la composante en z <strong>de</strong> la position du centre <strong>de</strong> masse R cm . Donc, en ce qui regar<strong>de</strong><br />

l’énergie potentielle dans le champ <strong>de</strong> pesanteur terrestre, on peut considérer que la masse d’un<br />

objet est concentrée en son centre <strong>de</strong> masse. Cependant, ceci n’est vrai que si le champ gravitationnel<br />

est uniforme. Si les dimensions <strong>de</strong> l’objet sont si gran<strong>de</strong>s que le champ gravitationnel varie<br />

<strong>de</strong> manière appréciable le long <strong>de</strong> l’objet, alors ce résultat n’est pas applicable.<br />

6.4 Mouvement à un <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> liberté<br />

L’une <strong>de</strong>s notions les plus importantes <strong>de</strong> la mécanique, surtout dans ses formulations plus avancées,<br />

est celle <strong>de</strong> <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> liberté. On dit qu’un système mécanique possè<strong>de</strong> N <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> liberté si<br />

N variables (ou “coordonnées”) sont nécessaires pour spécifier complètement la configuration du<br />

système. Par exemple, une particule libre <strong>de</strong> se déplacer en trois dimension possè<strong>de</strong> trois <strong>de</strong>grés<br />

<strong>de</strong> liberté, car trois variables (x, y, z) sont requises pour en spécifier la position. Un système <strong>de</strong> M<br />

particules possè<strong>de</strong> 3M <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> liberté, car 3 coordonnées par particules sont requises. L’imposition<br />

<strong>de</strong> contraintes mécaniques peut diminuer le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> liberté. Par exemple, <strong>de</strong>ux masses<br />

reliées par une tige rigi<strong>de</strong> possè<strong>de</strong>nt 5 <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> liberté : la contrainte <strong>de</strong> distance fixe entre les<br />

particules a éliminé l’un <strong>de</strong>s 6 <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> liberté <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux particules. Trois <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> liberté

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