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9. Moment cinétique et rotation <strong>de</strong>s corps 137<br />
z<br />
x<br />
F3<br />
θ<br />
L /2<br />
mg<br />
F 1<br />
F2<br />
L/2<br />
Figure 9.1.<br />
Échelle en équilibre statique appuyée sur un mur et forces en présence.<br />
Cette condition nous permet d’exprimer F 1 et F 2 en fonction <strong>de</strong>s autres forces. La <strong>de</strong>uxième <strong>de</strong><br />
ces conditions s’exprime ainsi, si on choisit comme axe <strong>de</strong> rotation le point <strong>de</strong> contact <strong>de</strong> l’échelle<br />
avec le sol :<br />
N tot. =<br />
(mg L )<br />
2 sin θ − F 3 L cos θ ŷ = 0 (9.24)<br />
L’annulation <strong>de</strong> ce couple total donne F 3 = 1 2mg tan θ. Nous avons donc déterminé les trois forces<br />
inconnues du problème (F 1 , F 2 et F 3 ).<br />
Notons que la force <strong>de</strong> frottement statique F 2 ne peut dépasser la valeur µF 1 et ceci nous permet <strong>de</strong><br />
trouver l’angle critique θ c au-<strong>de</strong>là duquel l’échelle n’est plus en équilibre : on applique la condition<br />
<strong>de</strong> frottement maximal F 2 = µF 1 , ou<br />
F 3 = 1 2 mg tan θ c = µmg =⇒ θ c = arctan 2µ (9.25)<br />
On constate que, selon cette formule, θ c → 0 quand µ → 0 et θ c → π/2 quand µ → ∞, ce qui est<br />
normal.<br />
9.4 vitesse angulaire <strong>de</strong> rotation<br />
On qualifie un objet <strong>de</strong> rigi<strong>de</strong> si les distances mutuelles <strong>de</strong>s points qui le composent sont fixes<br />
dans le temps. Considérons un point quelconque P appartenant à l’objet. Il est assez évi<strong>de</strong>nt que<br />
le mouvement <strong>de</strong> ce point peut être décrit par rapport à un point <strong>de</strong> référence O lié à l’objet, et<br />
que le mouvement <strong>de</strong> l’objet dans son ensemble peut être décrit par le mouvement <strong>de</strong> ce point <strong>de</strong><br />
référence. Ainsi, si R(t) est la position du point P par rapport à un référentiel externe à l’objet<br />
(celui <strong>de</strong> l’observateur), R 0 (t) la position du point <strong>de</strong> référence O et r(t) la position du point P<br />
par rapport à O, on a la relation<br />
R(t) = R 0 (t) + r(t) (9.26)<br />
Comme l’objet est rigi<strong>de</strong>, le vecteur r gar<strong>de</strong>ra toujours la même gran<strong>de</strong>ur au <strong>cours</strong> du temps. Un<br />
théorème, que nous ne démontrerons pas ici, stipule que le mouvement <strong>de</strong> l’objet par rapport au<br />
point O est un mouvement <strong>de</strong> rotation instantané, c’est-à-dire qu’il existe au temps t un axe A<br />
passant par le point O et que tous les points <strong>de</strong> l’objet décrivent instantanément un mouvement