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Document de cours de référence

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11. Relativité restreinte 203<br />

L’énergie cinétique n’est non nulle que si la vitesse <strong>de</strong> la particule est non nulle et elle coïnci<strong>de</strong><br />

avec l’expression 1 2 mv2 quand la vitesse v est petite par rapport à c.<br />

La raison qui nous force à utiliser les formes (11.80) et (11.81) <strong>de</strong> l’impulsion et <strong>de</strong> l’énergie est que<br />

la conservation <strong>de</strong> ces quantités est maintenant valable dans tous les référentiels. Considérons un<br />

processus <strong>de</strong> collision élastique dans lequel <strong>de</strong>ux particules ont respectivement <strong>de</strong>s quadrivecteurs<br />

impulsion p 1 et p 2 avant la collision et <strong>de</strong>s quadrivecteurs impulsion p 3 et p 4 après la collision. La<br />

conservation <strong>de</strong> l’énergie et <strong>de</strong> l’impulsion s’écrit<br />

p 1 + p 2 − p 3 − p 4 = 0 (11.87)<br />

Le membre <strong>de</strong> droite <strong>de</strong> cette équation est un quadrivecteur. Si toutes ces composantes sont nulles<br />

dans un référentiel, elles seront aussi nulles dans tout autre référentiel inertiel, en raison <strong>de</strong> la<br />

transformation <strong>de</strong> Lorentz (11.65). Autrement dit, si l’énergie et l’impulsion sont conservées dans<br />

un référentiel, elles seront aussi conservées dans tout autre référentiel. C’est le résultat recherché.<br />

En substituant dans la transformation (11.65) la forme p = (E/c, p), on voit que les composantes <strong>de</strong><br />

l’impulsion et l’énergie E se transforment donc ainsi quand on passe du référentiel S au référentiel<br />

S ′ :<br />

p ′ x = p x<br />

√ − V E/c2 E ′ = E − V p x<br />

√<br />

1 − V<br />

2<br />

/c 2 1 − V 2<br />

/c 2<br />

(11.88)<br />

p ′ y = p y p ′ z = p z<br />

Notons la relation suivante entre l’énergie et l’impulsion :<br />

Cette relation provient <strong>de</strong> l’invariant<br />

E 2 = p 2 c 2 + m 2 c 4 (11.89)<br />

p · p = m 2 u · u = m 2 c 2 (11.90)<br />

Travail et énergie<br />

L’expression (11.81) <strong>de</strong> l’énergie a été justifiée ci-haut en montrant que cette quantité est conservée<br />

dans tous les référentiels lors <strong>de</strong> collisions élastiques. Donnons maintenant un argument<br />

complémentaire, basé sur la relation présumée entre travail et énergie. Le théorème travail-énergie<br />

affirme que le travail, défini comme l’intégrale définie<br />

∫<br />

W = F · dr<br />

C<br />

le long d’une trajectoire C, est la différence d’énergie cinétique entre la fin et le début du par<strong>cours</strong>.<br />

Calculons cette intégrale, sans référence à une trajectoire précise, à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’expression (11.80)<br />

<strong>de</strong> la quantité <strong>de</strong> mouvement, et sachant que F = ṗ :<br />

∫ ∫ ∫ dp<br />

W = F · dr =<br />

dt · r = dp · dr ∫<br />

dt = dp · v<br />

∫<br />

= p · v −<br />

∫<br />

p · dv = p · v − m<br />

v · dv<br />

√<br />

1 − v2 /c 2<br />

mv 2 ∫<br />

= √<br />

1 − v2 /c − 1 2 2 m dv 2<br />

√<br />

1 − v2 /c = mv 2<br />

(11.91)<br />

√ 2 1 − v2 /c + mc2√ 1 − v 2 /c 2<br />

2<br />

mc 2<br />

= √<br />

1 − v2 /c 2

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