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Document de cours de référence

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122 8. Mouvement dans un champ <strong>de</strong> force central<br />

où T est la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’orbite et S est l’aire totale balayée en une pério<strong>de</strong>, soit l’aire <strong>de</strong> l’ellipse<br />

πab. En substituant les valeurs explicites <strong>de</strong> a et b, on trouve<br />

ou, vu que k = GMm,<br />

T = 2πm<br />

J<br />

r 2 0<br />

(1 − e 2 ) 3/2 = (2π) √ m<br />

k a3/2 (8.62)<br />

T 2 = (2π)2<br />

GM a3 (8.63)<br />

Le point important ici est que, pour une astre central donné, le carré <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> ne dépend que<br />

du <strong>de</strong>mi grand axe a et rien d’autre. Autrement dit, toutes les orbites ayant une valeur fixe <strong>de</strong> a<br />

ont la même pério<strong>de</strong>, quelle que soit leur excentricité.<br />

Énergie, moment cinétique et vitesses<br />

Les paramètres <strong>de</strong> l’ellipse (le <strong>de</strong>mi grand axe a et l’excentricité e) sont déterminés par l’énergie<br />

totale E et la gran<strong>de</strong>ur J du moment cinétique <strong>de</strong> l’objet :<br />

e =<br />

√<br />

1 + 2EJ 2<br />

k 2 m<br />

a = r 0<br />

1 − e 2 = J 2 1<br />

km 1 − e 2 = − k<br />

2E<br />

Inversement, nous pouvons exprimer E et J en fonction <strong>de</strong> a et e :<br />

(8.64)<br />

E = − k 2a<br />

J = √ kma(1 − e 2 ) (8.65)<br />

La vitesse <strong>de</strong> l’objet se trouve facilement en fonction <strong>de</strong> sa distance r, car l’énergie totale est<br />

simplement<br />

E = 1 2 mv2 − k et donc v 2 = k ( 2<br />

r<br />

m r a)<br />

− 1 (8.66)<br />

Em fonction <strong>de</strong> a, l’équation <strong>de</strong> l’orbite (8.38) s’écrit ainsi :<br />

1 − e 2<br />

r(ϕ) = a<br />

1 + e cos ϕ<br />

(8.67)<br />

Selon cette équation, l’apocentre <strong>de</strong> l’orbite – le point le plus éloigné du centre d’attraction – se<br />

trouve à ϕ = π, soit à une distance r a = a(1 + e) = a + c. De même, le péricentre – le point le<br />

plus rapproché – se trouve à ϕ = 0, à une distance r p = a(1 − e) = a − c. À ces <strong>de</strong>ux points le<br />

vecteur vitesse est perpendiculaire au rayon vecteur et donc la gran<strong>de</strong>ur du moment cinétique est<br />

simplement le produit mvr. On obtient donc, pour l’apocentre et le périhélie, respectivement,<br />

√<br />

√<br />

v a =<br />

J k(1 − e)<br />

=<br />

v<br />

mr a ma(1 + e)<br />

p =<br />

J k(1 + e)<br />

=<br />

(8.68)<br />

mr p ma(1 − e)<br />

Bien sûr, ces vitesses peuvent aussi s’obtenir <strong>de</strong> la relation (8.66). Notons que, dans le cas d’une<br />

orbite autour du Soleil, les termes apocentre et péricentre sont remplacés par aphélie et périhélie,<br />

respectivement. Pour une orbite autour <strong>de</strong> la Terre, on dit plutôt apogée et périgée

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