23.10.2014 Views

Document de cours de référence

Document de cours de référence

Document de cours de référence

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

8. Mouvement dans un champ <strong>de</strong> force central 123<br />

Équation <strong>de</strong> Kepler<br />

L’équation <strong>de</strong> l’ellipse nous donne la distance r en fonction <strong>de</strong> l’angle, mais pas le temps écoulé<br />

<strong>de</strong>puis le passage au périhélie. Le temps peut s’obtenir à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’équation <strong>de</strong> Kepler, que nous<br />

allons donner ici sans démonstration. On commence par définir l’anomalie excentrique E (notation<br />

standard : ne pas confondre avec l’énergie totale), définie par la relation<br />

tan E 2 = √<br />

1 − e<br />

1 + e tan ϕ 2<br />

(8.69)<br />

Ensuite, le temps t <strong>de</strong>puis le passage au périhélie (ϕ = 0) est déterminé par la solution <strong>de</strong> l’équation<br />

transcendante suivante :<br />

t = T (E − e sin E) (8.70)<br />

2π<br />

où T est la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’orbite. Remarquons que quand ϕ fait un tour complet (<strong>de</strong> 0 à 2π), E fait <strong>de</strong><br />

même (mais à un rythme différent) et donc t change par T , comme prévu. Dans le jargon, l’angle ϕ<br />

est appelé anomalie vraie et l’angle 2πt/T , qui croît linéairement avec le temps, est appelé anomalie<br />

moyenne. Dans une orbite circulaire, les trois anomalies se confon<strong>de</strong>nt, mais elles sont toutes les<br />

trois différentes dans une orbite elliptique (anomalie est simplement un synonyme d’angle dans ce<br />

contexte).<br />

orbite<br />

plan orbital<br />

i<br />

Ω<br />

ω<br />

ϕ<br />

plan équatorial<br />

ligne <strong>de</strong>s noeuds<br />

point vernal<br />

Figure 8.8. Description d’une orbite elliptique dans l’espace.<br />

Éléments d’une orbite<br />

Pour spécifier complètement une orbite dans l’espace, il faut donner non seulement les paramètres<br />

a et e, mais aussi le plan <strong>de</strong> l’orbite et l’orientation <strong>de</strong> l’ellipse dans ce plan. La Fig. 8.8 illustre les<br />

paramètres couramment utilisés à cette fin. L’inclinaison i <strong>de</strong> l’orbite est l’angle entre le plan <strong>de</strong><br />

l’orbite et le plan équatorial (le plan <strong>de</strong> l’orbite terrestre (écliptique) dans le cas d’une planète ou le<br />

plan <strong>de</strong> l’équateur terrestre dans le cas d’un satellite artificiel <strong>de</strong> la Terre). La ligne <strong>de</strong>s noeuds est<br />

l’intersection <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux plans. La longitu<strong>de</strong> du noeud ascendant Ω est l’angle entre une direction<br />

<strong>de</strong> référence sur le plan équatorial (le point vernal) et la ligne <strong>de</strong>s noeuds, plus précisément le point<br />

où l’orbite traverse le plan équatorial vers le haut. L’angle ω entre la ligne <strong>de</strong>s noeuds et le périhélie

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!