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Document de cours de référence

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10. Référentiels accélérés 177<br />

Écrivons maintenant l’énergie totale <strong>de</strong> la toupie (énergie <strong>de</strong> rotation plus énergie potentielle) et<br />

exprimons-la uniquement en fonction <strong>de</strong> θ. On trouve<br />

E = 1 2 Iω2 3 + 1 2 I′ (ω1 2 + ω2 2 ) + mgh cos θ (10.90)<br />

Les composante ω 1,2 <strong>de</strong> la vitesse angulaire sont données en (10.65) et nous permettent d’exprimer<br />

E en fonction <strong>de</strong> θ seulement et <strong>de</strong>s quantités conservées ω 3 et J z :<br />

E = 1 2 I′ ˙θ2 + 1 2 Iω2 3 + 1 ( ) 2 Jz − Iω 3 cos θ<br />

2I ′ + mgh cos θ (10.91)<br />

sin θ<br />

Nous nous retrouvons avec un problème unidimensionnel (à une seule variable θ) comportant une<br />

énergie cinétique “<strong>de</strong> nutation” 1 2 I′ ˙θ2 et une énergie potentielle effective<br />

U eff. (θ) = cst. + 1 ( ) 2 Jz − Iω 3 cos θ<br />

2I ′ + mgh cos θ (10.92)<br />

sin θ<br />

Le caractère (stable ou instable) <strong>de</strong> l’inclinaison θ <strong>de</strong> la toupie peut donc se déduire d’une étu<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> ce potentiel effectif en fonction <strong>de</strong>s constantes J z et ω 3 .<br />

Si le potentiel effectif comporte un minimum entre θ = 0 et θ = π, alors le mouvement <strong>de</strong> précession<br />

est stable (on montre que c’est le cas si la toupie est suffisamment rapi<strong>de</strong>). Si l’énergie est minimale,<br />

donc égale à la valeur <strong>de</strong> ce minimum, alors ˙θ = 0 et le mouvement <strong>de</strong> précession est uniforme, la<br />

fréquence <strong>de</strong> précession étant déterminée par la relation (10.89). Si l’énergie totale est un peu plus<br />

gran<strong>de</strong>, alors l’angle θ oscille entre <strong>de</strong>ux valeurs, et ceci correspond au mouvement <strong>de</strong> nutation.<br />

Remarquons que le potentiel effectif diverge quand θ → 0 en raison du dénominateur en sin θ, sauf<br />

si J z = Iω 3 . Dans ce cas particulier, on trouve plutôt que<br />

U eff. (θ) = J z<br />

2 1 − u<br />

2I ′ + mghu u ≡ cos θ (10.93)<br />

1 + u<br />

Ce potentiel admet un minimum dans le domaine u ∈] − 1, 1[ pour la valeur<br />

u = 1 −<br />

J z<br />

√ mghI<br />

′<br />

(10.94)<br />

Il faut cependant que u > −1, car u = cos θ. Si la valeur <strong>de</strong> u tombe en <strong>de</strong>hors du domaine ] − 1, 1[,<br />

c’est que le minimum du potentiel se trouve à la valeur u = 1, ou θ = 0. On est alors en présence<br />

d’une toupie dormante. La condition <strong>de</strong> stabilité d’une toupie dormante est alors u < −1, ou encore<br />

la même condition que trouvée précé<strong>de</strong>mment.<br />

J z > 2 √ mghI ′ =⇒ (Iω 3 ) 2 > 4mghI ′ (10.95)<br />

Problème 10.1<br />

Vous venez <strong>de</strong> vous installer <strong>de</strong>bout dans le métro, tenant une pomme dans votre main, et soudainement<br />

le métro démarre et gar<strong>de</strong> une accélération constante a 0 dans la direction x. Sous le choc, la pomme vous<br />

échappe <strong>de</strong>s mains.<br />

a) I<strong>de</strong>ntifiez les <strong>de</strong>ux forces principales agissant sur la pomme (réelles ou fictives) dans le référentiel du wagon<br />

<strong>de</strong> métro. Exprimez ces forces en fonction <strong>de</strong>s vecteurs unité ˆx, ŷ et ẑ (on suppose bien sûr que l’axe <strong>de</strong>s z

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