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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012est plus faible dans le SE. De plus, l’écart par rapport aux observations (figure non montrée)reste faible en comparaison avec le SO surtout durant le pic de la saison des pluies (juinseptembre).En zone guinéenne (figure 2c), la pluviométrie présente deux pics (saison despluies) autour de juin et septembre. La première saison des pluies (celle située autour de juin)est la plus pluvieuse. La plupart des modèles simule le premier maximum un mois plus tôt àl’exception des modèles APEGE et RegCM3 qui, à l’instar des données de forçage (ERA-Interim), présentent un pic de pluie en juin. La moyenne des modèles à l’instar de la majoritédes modèles ne capte pas ce maximum. Par contre le second maximum est bien simulé par lesMCR (excepté REMO) ainsi que leur moyenne d’ensemble. REMO surestime énormémentles deux pics. L’écart par rapport aux observations est plus fort en zone guinéenne qu’auSahel (figure non montrée).Figure 2 : Cycle saisonnier de la pluie moyennée sur la période 1998-2006 sur le Sahel Ouest (15°W-0 : 11°N-18°N), le Sahel Est (0-15°E : 11°N-18°N) et la zone guinéenne (15°W-15°E : 3°N-10°N).La figure 3 représente le cycle diurne de la pluie moyenné entre 1998 et 2006 de mai àoctobre pour le Sahel Ouest. Les observations (CMORPH et TRMM) montrent que la pluieatteint son pic en fin d’après-midi et au cours de la nuit. Les MCR dans leur grande majoritén’arrivent pas à reproduire cette distribution. Ils simulent le maximum de pluie vers midi ouen début d’après-midi et ceci en phase avec le maximum de l’ensoleillement. Seul le modèlecanadien (UQAM-CRCM5) semble retrouver le maximum de pluie en fin d’après-midi et aucours de la nuit. D’autre part, le cycle diurne de la pluie ne change pas au cours de la saisondes pluies (de mai à octobre) pour la plupart des modèles. Mais le modèle MPI présente unmaximum à 15 heures en début et fin de saison (mai, juin et octobre) et à 18 heures durant lepic de l’hivernage. De plus, le modèle DMI simule deux maxima dont l’un vers 18 heures endébut de saison (juin-juillet) et l’autre vers 14 heures pour le reste de la saison. A l’instar de lamajorité des modèles, la moyenne des MCR montre un maximum en début d’après-midi etdonc elle n’améliore pas la performance des MCR pris individuellement. Les MCR montrentla même tendance (maximum de pluie en début d’après-midi) aussi bien au Sahel orientalqu’en région guinéenne.ConclusionLe but de ce travail est d’analyser les simulations du temps présent du programmeCORDEX.Dans l’intra-saisonnier, les observations (GPCP) présentent un gradient méridien de pluieavec des maxima localisés sur les zones orographiques. Les MCR simulent bien le gradient162

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