13.07.2015 Views

Actes - Climato.be

Actes - Climato.be

Actes - Climato.be

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012résultent principalement d’événements de précipitations automnaux, caractérisés par une forteintensité et une plus large surface (Wilhelm et al., 2012b).Figure 2 : Comparaison des chroniques de crue reconstituées à partir des lacs d’Allos (ALO) et Blanc du massifde Aiguilles Rouges (BAR) avec l’évolution des température estivale (Büntgen et al., 2006).Nous pouvons supposer que des apports d’humidité et des températures élevées favorisentla mise en place de systèmes convectifs dans les Alpes du Nord. Dans cette région, les apportsd’humidité se font principalement par les flux d’ouest. Dans les Alpes du Sud, les événementsà l’origine des crues semblent majoritairement favorisées par des circulations atmosphériquesà l’automne. Aussi nous avons comparé les chroniques de BLB et ALO avec les températuresestivales homogénéisées (Auer et al., 2007) et l’indice de l’Oscillation Nord-Atlantique(NAO) reconstitué par Luterbacher et al. (2002).Nous observons des tendances très similaires entre la fréquence de crue de BLB etl’évolution de la température, avec notamment des périodes de froids marqués quicorrespondent à des périodes de fréquence de crue très faible (1810, 1890, 1970), ou endiminution (1915). Nous observons également des pics ou périodes de haute fréquence decrue correspondent à des phases positives de la NAO. Enfin aucune relation entre la fréquencede ALO et la température n’est perceptible alors que les phases négatives de la NAOcorrespondent généralement bien aux hautes fréquences de crue, notamment au cours despériodes prolongées des phases négatives autour de 1780, 1810 et 1870. Ces observationssemblent donc supporter nos hypothèses sur les forçages régionaux de la fréquence de cruetorrentielle.3.2. Au cours des derniers millénairesLa fenêtre de la moyenne glissante pour le calcul des fréquences de crue est agrandie à 31ans pour les derniers millénaires où les incertitudes de datation sont plus grandes. Lesfréquences obtenues évoluent entre 0 et 12 crues par 31 ans (figure 2). A cette échelle de772

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!