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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012non fertilisés). L’apport au sol d’intrants organiques est le principal mode de gestion de lafertilité des sols, que ce soit dans les systèmes traditionnels ou dans les systèmes de cultureinnovants basés sur les principes de l’agro-écologie. L’objectif de notre étude est d’étudierl’effet de différents modes d’apport organique sur l’activité microbienne dans des conditionsde stress hydrique. L’hypothèse est que l’apport localisé de MO permet aux fonctionsmicrobiennes de mieux résister face à un stress hydrique. Cette communication présente lesrésultats d’une expérimentation au champ en condition contrôlée, sous pluies simuléesartificiellement, sur l’effet d’un apport localisé versus apport en épandage des MO avec ousans fertilisation azotée sur la densité et les activités microbiennes du sol.1. Matériel et méthodes1.1. Site d’étudeLe site d’étude se trouve dans la station de recherche agricole de Bam<strong>be</strong>y (latitude16°28'N, longitude 14°42'O) au Sénégal. Le climat est de type sahélien, avec une saison despluies unimodale marquée par une longue saison sèche (de novembre à mai) et une courtesaison pluvieuse (de juin à octobre). La pluviosité moyenne annuelle est de 499 mm de 1989 à2009. Les sols sont de type Arénosols selon la classification FAO (FAO, 2006).1.2. Dispositif expérimental et échantillonnage de solLe dispositif a été mis en place en saison sèche (mars-juin 2010) avec un systèmed’irrigation pour contrôler les quantités d’eau apportées. Trois facteurs ont été testés. Lepremier facteur comprenait deux régimes hydriques : un régime basé sur des apportshydriques équivalents à l’évapotranspiration maximale (ETM) tout au long du cycle cultural,et un régime dit de stress hydrique (STR) par un arrêt total des apports d’eau entre le 60 ème et74 ème jour après semis (JAS). Un stress hydrique appliqué à cette période du cycle culturalaurait un effet maximal sur la production végétale (Farré et Faci, 2009) et éventuellement surla densité et les activités microbiennes du sol. Le deuxième facteur étudié concernait le moded’apports de matières organiques au sol, avec trois modalités : un témoin sans apport (T0), unapport localisé de fumier au niveau du poquet de semis (T1) et enfin un apport de fumier enépandage sur l’unité expérimentale (T2). La matière organique apportée était un fumierrécolté à l’étable dans des élevages de bœuf. La dose d’application était de 5 Mg. ha -1 dematière sèche dans les traitements T1 et T2. Le troisième facteur était un apport (avec N) ounon (sans N) d’azote minéral sous forme d’urée à raison de 200 kg. ha -1 . L’échantillonnage desol (0-10 cm) a été effectué au 67 ème jour après semis c'est-à-dire au milieu de la période destress hydrique. La distance inter poquets était de 0,25 m et l’échantillonnage a été effectué dela même manière pour chaque traitement entre les poquets de semis. Les échantillons ont étéséchés à l’air, tamisés à 2 mm et conservés à température ambiante.1.3. Quantification de l’azote minéralL’azote minéral (NH + 4 , NO - 3 ) du sol a été déterminé par colorimétrie après extractionsaline au KCl (2M KCl). Les teneurs en nitrate (NO - 3 ) et en ammonium (NH + 4 ) ont étémesurées avec un auto analyseur à flux continu suivant la méthode de Bremner (1965).1.4. Biomasse microbienne (BM)La biomasse microbienne-N a été déterminée par la méthode de fumigation-extraction(Amato et Ladd, 1988) en mesurant la ninhidrin-N composés réactifs extraits de sols avecKCl (2M) après une période de 10 jours de fumigation. La biomasse microbienne C a étéestimée par le gain en ninhidrin-réactive N après la fumigation, multiplié par 21 (Amato etLadd, 1988).88

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