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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012revanche, ils permettent d’avoir une bonne idée de l’organisation spatiale des champs de pluieissus du passage du système pluvieux sur la zone d’étude. On remarque en particulier que leschamps de pluie à 5 minutes sont caractérisés par trois propriétés majeures (i) une forteintermittence liée aux zones non pluvieuses à l’avant du système, (ii) une forte variabilité desintensités de pluie au sein du système, (iii) entre deux pas de temps successifs, la forme deszones de pluie sont assez semblables, signe d’une forte corrélation temporelle entre leschamps.Sur la figure 2b on constate immédiatement qu’une interpolation classique par krigeageeulérien ne retranscrit correctement aucune des trois propriétés précitées. En revanchel’interpolation lagrangienne (figure 2c) fournit des champs <strong>be</strong>aucoup plus réalistes respectantde façon satisfaisante l’intermittence et la corrélation temporelle entre les champs. Toutefoisle champ des intensités au sein du système reste très lisse comparé aux images radars, celissage est une caractéristique connue de l’interpolation par krigeage. La combinaisonsimulation événementielle/krigeage lagrangien est présentée sur les figures 2d et 2e pour deuxréalisations stochastiques. La méthode permet de conserver les propriétés d’intermittence etde cinématique des champs lagrangiens en y ajoutant une variabilité réaliste des intensités ausein de la zone pluvieuse. Contrairement au krigeage qui lisse les intensités de pluie,l’approche stochastique permet de reproduire des structures pluvieuses dont les échelles devariabilité kilométriques correspondent clairement aux cellules convectives visibles sur lesimages radars.3.2. Evaluation quantitative sur les 201 événements de la période 2005-2008Les graphiques quantile-quantile (QQPlot) dans la partie gauche de la figure 3 permettentde comparer la distribution observée et modélisée des intensités pluvieuses. Sur la partiedroite de la figure 3 sont tracés les variogrammes qui caractérisent la structure spatiale deschamps. A l’échelle événementielle, on constate que les simulations stochastiques permettentde retranscrire de façon très satisfaisante la distribution des intensités pluvieuses ainsi que lastructure spatiale des champs de pluie. Ce n’est pas le cas du krigeage qui sous-estime defaçon systématique les intensités de pluie les plus fortes et ne respecte pas la structure spatialedes champs.Figure 25 : Comparaison desdistributions statistiques (QQPlot)et des variogrammes observés etsimulés aux pas de tempsévénementiel et 5 minutes.761

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