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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012principalement dans la zone industrielle Sidi Salem et El Maou (figure 1, zones n°3 et n°4).En outre certains quartiers populaires spontanés abritant des travailleurs issus de l'exode ruralse sont mis en place tels que quartier Enkhili dans la zone industrielle Sidi Salem, Elbadraniet Ibn Jazzar au sud de la SIAPE. Cette augmentation de l'industrialisation et l'extensionurbaine se sont poursuivies aux dépens des terres agricoles fertiles durant les années 1990 et2000 (Dahech, 2007). Nous notons la construction des quartiers populaires programmésThyna 1 et 2 et Elmoez 1, 2, 3 et 4 à proximité de la nouvelle zone industrielle aménagée deThyna. De même, nous remarquons la construction et l’extension d’une nouvelle zoneindustrielle située à l’ouest des quartiers de Sfax Ouest : celle d’Oued Châbouni (figure 1).Les principales sources de nuisances environnementales dans la zone d’étude sont laSIAPE, les décharges, le trafic routier, ferroviaire et aérien et les poulaillers (figure 1) :- La SIAPE, l’usine la plus polluante de la ville (Azri et al., 2000), rejette annuellement desquantités importantes de SO 2 , de fluor et de particules. Elles sont, respectivement, de l’ordrede 13427, 1352 et 2266 tonnes soit 47,2 %, 95 % et 28,4 % de l’ensemble de ces émissions àSfax (Dahech, 2007).- Jusqu’à 2008, date de la mise en marche de la décharge contrôlée d’Agareb, la quasi-totalitédes ordures ménagères de toutes les communes du Grand Sfax, soit environ 590 t/j, ainsi queles déchets industriels étaient incinérés dans la décharge municipale de Thyna située dans lazone industrielle El Maou derrière la SIAPE (figure 1). Actuellement, certaines industriesstockent leurs déchets à proximité des usines ce qui entraîne l’apparition de dépotoirs prochesdes zones industrielles. L’exemple le plus frappant demeure le terril de phosphogypse àproximité de la SIAPE. Suite à une combustion incomplète des déchets, des fumées noires sedégagent la plupart du temps des décharges. De plus, la combustion des produits plastifiésémet des composés chlorés très nocifs. Ces décharges sauvages dégagent plusieurs gaz etprincipalement le CH 4 (méthane) lié à la transformation de la matière organique ainsi que leCO suite à une combustion incomplète (Ngô, 2004). En outre, ces décharges sont favorablesau développement d’insectes et d’odeurs nauséabondes.- La zone d’étude est sillonnée par 5 radiales routières. Elle est traversée par les routesnationales 1, 14 et 13 (respectivement les routes de Gabès, de l’aéroport et de Menzel Chaker)et par les routes locales de Mharza et Soukra. La densité du trafic routier baisse en s’éloignantdu centre (37 000 véhicules/jour) vers la campagne environnante (4 000 véhicules/jour) selonle recensement général de la circulation en 2007 publié par la Direction Générale des Ponts etChaussées et Direction de l'Exploitation et de l'Entretien Routier.2. Données et méthodesOutre les travaux antérieurs qui ont essayé de spatialiser certains polluants atmosphériques(Belguith-Megdiche, 1999 ; Azri et al., 2000 ; Dahech et al., 2006), nous nous fondons surdes relevés par GPS afin d’élaborer un diagnostic actualisé des sources d'émissions.Pour qualifier la qualité de l'air, nous exploitons les données enregistrées par les deuxstations de l'Agence Nationale de la Protection de l'Environnement (ANPE) : la première estimplantée au centre-ville depuis 1997 et la deuxième se situe dans la zone industrielle ElMaou depuis 2006, dans le siège social du Groupe Chimique Tunisien (GCT) (figure 1). Lesdonnées issues de ces deux stations (2006-2008) donnent une bonne information sur la qualitéde l’air, notamment sur les polluants issus à priori de la zone industrielle El Maou et SidiSalem et du trafic routier mais bien évidemment cela ne permet pas leur spatialisation àl’échelle de l’agglomération. Nous utilisons les moyennes horaires des concentrations endioxyde de soufre (SO 2 ) et des particules fines (PM10). Elles permettent de cerner leursvariabilités temporelles et d’identifier par la suite les pics et les situations météorologiques191

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