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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012INFLUENCE DE LA TOPOGRAPHIE ET DE L’OCCUPATION DU SOLSUR L’INTENSITÉ ET LA SUPERFICIE DES CELLULES DE PLUIESINTENSES : PREMIERS RÉSULTATS SUR LE CENTRE-EST FRANÇAISFlorent RENARD et Jacques COMBYUMR 5600 Environnement Ville Société CNRS, LCRE, CRGA, Université Jean Moulin Lyon III - 18, rueChevreul - 69007 Lyon, France. florent.renard@univ-lyon3.frRésumé : La communauté urbaine de Lyon est un territoire fortement urbanisé et imperméabilisé pouvantponctuellement être affecté par des inondations, provoquées notamment par le ruissellement. Ce ruissellementest la conséquence de précipitations de forte intensité qui peuvent être appréhendées précisément à l’aide duradar météorologique local. Cette étude utilise cette technologie afin de mettre en relation les intensitésmaximum et la superficie des cellules de pluie de forte intensité avec la topographie (altitude, pente, orientationdu versant) et l’occupation du sol. Si la densité des cellules observées est légèrement supérieure au-dessus desterritoires artificialisés, aucune relation ne se manifeste quand l’intensité et la superficie des cellules sontconfrontées à la topographie et l’occupation du sol.Mots-clés : Précipitations intenses, cellule pluvieuse, topographie, occupation du sol.Abstract: Topography and land cover effects on intensity and surface of intense rainfall cells: first results oncentre-eastern France.During episodes of high rainfall intensity, the urban community of Lyon, highly waterproofed, can occasionally<strong>be</strong> affected by repeatedly floods caused by runoff. This runoff is the result of precipitation of high intensity whichcan <strong>be</strong> effectively approached by the dense network of Greater Lyon rain gauges, but even more precisely withthe local weather radar, that is used here. This study is devoted to the analysis of relations of the maximumintensity and the surface of the rainfall cells with the topography and the land cover. If the density of cells is thehighest over non-natural areas, no links appear when the maximum intensity and the surface of the rainfall cellsare put in relation with the topography and the land cover of the studied area.Keywords: Intense rainfall, rain cell, topography, land cover.IntroductionLa communauté urbaine de Lyon est un territoire fortement urbanisé et imperméabilisé.D’une superficie de 650 km² environ, cet espace peut être frappé par des inondations,notamment provoquées par ruissellement (Renard et Chapon, 2010). Si le réseaupluviométrique dense du Grand Lyon a montré son efficacité, le radar météorologique localde Météo-France, outre son rôle de prévention (Creutin et al., 2009), permet de préciserl’analyse de la distribution spatiale des pluies. Un radar à bande C du réseau Aramis deMétéo-France est ainsi installé depuis mi-mai 2001 à une quarantaine de kilomètres au nordouestde Lyon, à Saint-Nizier d’Azergues. Sa couverture hydrologique permet de détecterjusqu’à 280 km environ des cellules de pluies intenses bien développées en altitude(Chancibault, 2002). Le radar autorise donc une caractérisation <strong>be</strong>aucoup plus détaillée despluies, mais il permet aussi d’élargir le territoire d’étude en passant de celui du Grand Lyonau centre-est français.Des études précédentes à l’aide de ce radar sur ce territoire ont porté sur lescaractéristiques des cellules de pluies intenses, telles que l’intensité, la superficie, la vitesseou encore la direction (Renard, 2010). Il en ressortait notamment le peu d’influence notabledes reliefs sur les trajectoires des cellules de pluies intenses, certaines passant mêmeperpendiculairement aux crêtes du Massif Central au du sud du Jura.Ces cellules de forte intensité sont plus liées à des processus d’échelle synoptique qued’échelle microclimatique, et sont le plus souvent associés à des types de temps advectifs,avec des vents suffisamment forts pour estomper les effets topoclimatiques. Cela explique655

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