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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012météorologique, et d’une densité moyenne de la neige de 330 kg.m -3 . On peut suivre ainsil’évolution du manteau neigeux pour l’ensemble du bassin. Et, dès lors, à partir desprécipitations de bassin et des températures, il est possible de connaître pour chaque jour lalame d’eau disponible pour l’écoulement. Cette lame d’eau est soit directement consécutived’une fusion nivale, soit liée à des précipitations, associée ou non à de la fusion.Discussion et conclusionSur les lacs, les impacts liés aux modifications climatiques y sont généralement <strong>be</strong>aucoupplus sensibles que sur la mer. L’évolution environnementale de cette région sera saisied’autant plus aisément sur ce site que Le Lauvitel présente l’avantage exceptionnel de réagirtrès fortement aux entrées climatiques avec des variations de la cote du plan d’eau plus oumoins marquées selon les années. L'équilibre hydrique de la cuvette révèle la part des apportsdes précipitations, des écoulements liés à la fusion nivale, et la faiblesse du prélèvement dû àl'évaporation. La détermination du bilan hydrologique permet de mettre en avant, et dequantifier, le caractère important de la fusion nivale dans le régime hydrologique du Lauvitel(apport de 9,0 Mm 3 /an en moyenne). L’évaporation engendre une perte moyenne annuelle,sur la période 2006 à 2009, de 0,14 Mm 3 . Ce volume reste certes important dans l'absolu,mais relativement faible au regard des précipitations reçues (19,9 Mm 3 /an en moyenne) et desécoulements sur l'ensemble du bassin (11,7 Mm 3 /an en moyenne). Notons que lesprécipitations reçues directement sur le plan d’eau, avec un volume moyen annuel de0,4 Mm 3 , compensent déjà largement l’évaporation. Le volume écoulé annuellement dessources émissaires, de 11,9 Mm 3 , reste le terme plus important du bilan. Il est compensé pardes apports hydriques torrentiels de 11,7 Mm 3 .L'existence du lac et ses variations saisonnières dépendent donc d'un compromis subtilentre les apports hydriques et les infiltrations au niveau du barrage naturel avec des fluxmoyens annuels à hauteur de 12 Mm 3 . Le volume du plan d'eau, inscrit entre 4 et 12 Mm 3 ,selon le niveau du lac, est d’ailleurs du même ordre de grandeur (figure 4).D stock d'eau (Mm3)6,05,04,03,02,01,00,0-1,0-2,0mai-05sept-05Pente sept.05-août09 = +0,31Mm3/100 ansjanv-06mai-06sept-06janv-07mai-07sept-07janv-08mai-08sept-08janv-09mai-09sept-09Figure 4 : Evolution mensuelle des variations du stock d’eau mensuel depuis mai 2005. La tendance n’est pasvéritablement significative (la période est trop courte), elle est calculée sur une période hydrologique complèteallant de septembre 2005 à août 2009.C’est un volume relativement important pour un lac d’altitude, qui permet pour un tempsune certaine compensation lors d'années moins arrosées. En 2007, par exemple, les pertes ontété légèrement inférieures aux apports engendrant un déficit de 1,3 Mm 3 dans le lac entre ledébut et la fin de l’année (figure 4). Même s’il est encore trop tôt pour dégager des évolutions259

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