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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 20122. Résultats et discussion2.1. Variation pluvio-hydrologique dans le bassin-versantLa basse vallée reçoit les eaux pluviales du domaine subéquatorial et celles du domainetropical. Ces dernières commandent toutefois la majeure partie de l’écoulement de surface dela basse vallée. La figure 2 présente la variation saisonnière des écoulements en fonction de lalame d’eau précipitée dans chaque sous-bassin-versant. Elle montre l’écart entre le début del’écoulement et des pluies. Ainsi, on constate que la réponse à l’écoulement varie dans letemps et se justifie par la nature du substratum géologique.Mono à AthiéméaMono à AthiémébCouffo à LantacFigure 2 : Variation mensuelle moyenne de la lame d’eau précipitée/lame d’eau écoulée dans les sous-bassinsversantsde l’hydrosystème Mono-CouffoIl ressort de la figure 2 que le régime hydrologique du fleuve Couffo est de type bimodal àdeux maxima (juillet et septembre) conforme au régime pluviométrique subéquatorial (figure2c), alors que le Mono avant (figure 2a) et après (figure 2b) le barrage, présente un régime detype tropical avec un pic en saison des pluies. Ceci montre que les apports solides du Couffoparviennent à la basse vallée au cours des deux saisons de pluie et ceux du Mono au cours dela seule période des hautes eaux. Ceci peut a priori supposer que les apports du Couffoseraient plus importants que ceux du Mono. Mais, les études menées par Oyédé (1991),Roche International (1999), Amoussou et al. (2007) et Amoussou (2010), ont montré quec’est le bassin du Mono qui apporte plus de charges solides à la basse vallée. Ils l’ont justifiéaussi par la taille du bassin (21 500 km²) et son courant de débit moyen qui est de 108 m 3 /savant le barrage et 141 m 3 /s après à Athiémé, contre un débit moyen de 4,9 m 3 /s à Lanta pourle Couffo (3000 km²). Avant la construction du barrage, le courant du fleuve Mono apportait àNangbéto 900 000 m 3 de sédiments par an (soit une érosion spécifique moyenne de60 m 3 /km²/an), dont 100 000 m 3 parvenaient à l’embouchure (Oyédé, 1991 ; Rossi et Blivi,1995). Mais, le calcul de capacité de transport théorique en aval de Nangbéto donnait1 800 000 m 3 /an, soit 106 m 3 /km²/an (Rossi, 1996).71

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