13.07.2015 Views

Actes - Climato.be

Actes - Climato.be

Actes - Climato.be

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012surface peut être reliée à la température de cette surface par l’intermédiaire du bilan d’énergiedont l’expression classique est :ETRj – Rnj = A-B (Ts-Ta)(mm/jour)Avec ETRj, l’évapotranspiration journalière (mm/j) ; Rnj, le rayonnement net journalier(exprimé en équivalent mm d’eau évaporée) ; Ts, la température de la surface en °K ; Ta, latempérature de l’air à 2m vers 14h00 TU, heure de passage du satellite NOAA ; les termes Aet B sont des coefficients qui dépendent de l’état de surface (sa rugosité) et de la vitesse duvent.Nous avons intégré tous ces paramètres dans un programme PANSAT (programmed’analyse numérique satellitaire) adapté pour les données AVHRR/NOAA sur le logicielMATLAB (Ben Dakhlia et Mjejra, 2005). Enfin, nous avons adapté un exemple descoefficients A et B pour le cas de la région du delta de Mejerda.3. Résultats et discussion3.1. Cartographie de l’ETR journalièreL’ETR observée varie de 0 à 10,2 mm/j, avec une moyenne d’environ 2 mm/j en hiver et6 mm/jour en été dans la région du delta de Mejerda. Sur les figures 2, 3 et 4, les valeursélevées, supérieures à 6 mm/jour, correspondent à des zones humides (côte, sebkha,Garaât…), tandis que les faibles valeurs, inférieures à 3 mm/j sont associées à des secteurssecs où les sols nus sont dominants (tableau 2, zone sèche de 1,9 à 2,9 mm/j). Les valeursallant de 3 à 6 mm/jour coïncident avec les secteurs irrigués où la couverture végétale estdense ou bien claire (jachère, arboriculture, maraichage). L’axe de l’oued Mejerda est associéà la zone la plus humide de la région. Ceci est dû à la présence des périmètres irrigués, de partet d’autre de l’oued.Tableau 2 : Variation de l’ETR estimée par télédétection à Cherfech.zone sèche zone humide plan d'eau15/01/2007 1,9 3,2 5,119/07/2007 2,9 5,4 8,1Comme le montrent le tableau 2 et la figure 4, la répartition de l’évapotranspiration réellejournalière représente assez fidèlement la logique de la variation spatiale de l’ETR. Onconstate une dominance très nette des surfaces souffrant d’un déficit hydrique plus ou moinsfort (les zones humides). En revanche, le confort hydrique n’est représenté que sur une faiblesuperficie, en particulier, pendant la période estivale.La spatialisation de l’ETR dans le delta de la Mejerda montre un gradient du pouvoirévaporant croissant dans le sens mer/continent. Ceci est expliqué par la présence des surfaceshumides dans les secteurs côtières.3.2. Comparaison des résultatsLes différents résultats présentent un pic de l’ETR correspondant à une évapotranspirationmaximale en été sur les surfaces humides. Par contre, en hiver, que le sol soit nu ou cultivé,en l’absence d’irrigation, l’ETR varie de 1 à 2,5 mm/j. Ces résultats montrent un bon accordentre les valeurs obtenues par télédétection et celles de terrain. Les valeurs satellitales en étésont inférieures à celles de terrain (figure 5) car les pixels ne sont pas homogènes etprésentent des propriètés de sol nu (El Garouani, 1999). Dans la station de Cherfech, l’écartente l’ETR NOAA et l’ETR lysimètre, varie de 0,31 mm en hiver à 0,55 mm en été, soit544

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!