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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012Les réanalyses ERA-INTERIM ont été élaborées à partir de simulations du modèle duCentre Européen assimilant des données observées. Elles décrivent relativement correctementles précipitations dans la plaine indienne et sur le plateau tibétain (figure 1). En revanche, onobserve un fort biais positif au niveau des provinces indiennes situées à l’est du Bhoutan. Cebiais est probablement expliqué par une surestimation du flux de mousson pour l’année 2001dans les réanalyses. On relève aussi une alternance de biais négatifs et positifs sur le Népal, leSikkim et le Bhoutan (avec des biais plutôt positifs sur le nord de la chaîne himalayenne).Ceux-ci sont probablement liés à la topographie complexe de ces régions qui est trèssimplifiée dans le modèle du Centre Européen (cf. cour<strong>be</strong>s de niveau sur la figure 1), enraison de sa résolution relativement grossière. De plus, les améliorations apportées parl’assimilation de données sont certainement limitées en raison du faible nombred’observations disponibles dans cette région.2. Simulation climatique régionale avec le modèle MARLe Modèle Atmosphérique Régional (MAR) a été développé pour étudier le climat enAntarctique (Gallée et Schayes, 1994). MAR est un modèle utilisant les équations de Navier-Stokes dans lesquelles sont faites l'approximation des fluides parfaits et l'approximationhydrostatique. Cette dernière hypothèse ne permet pas de réaliser des simulations à desrésolutions plus fines qu’une vingtaine de kilomètres dans les régions où il y a de laconvection atmosphérique. MAR a été couplé à un modèle de neige (Gallée et Duynkerke,1997) dans lequel ont été introduites les lois d'évolution des propriétés de la neige du modèleCROCUS (Brun et al., 1989). Par la suite, MAR a été appliqué sur d’autres régions quel’Antarctique, notamment pour étudier le bilan de masse de la calotte groenlandaise, lamousson en Afrique de l’Ouest et le climat de la montagne française.MAR a été mis en œuvre sur la région himalayenne sur la période 2000-2001. Il suffit decinq jours de simulation à l'atmosphère du MAR pour atteindre un équilibre avec son forçagelatéral. En revanche, le manteau neigeux nécessite une période d’initialisation plus longue.Nous avons donc exclu de nos analyses la première année de simulation. Pour cette étude,nous nous sommes focalisés sur l’année 2001. En surface, les types de sol ainsi quel’évolution de la végétation sont estimés à partir d’images satellites MODIS (données duNASA Land Processes Distributed Active Archive Center, LP DAAC). Les conditionsinitiales ainsi que les conditions aux limites des simulations proviennent des réanalyses ERA-INTERIM présentées dans la section précédente. Différents tests – non décrits ici – ontpermis de choisir la taille et la position du domaine de simulation optimales. Ces choixdoivent permettre au modèle régional de décrire correctement les processus régionaux,notamment la convection atmosphérique, tout en utilisant au mieux les informations degrande échelle fournies par le modèle global. Au final, MAR a été appliqué sur le domainedécrit dans la figure 2, soit un rectangle dont les côtés sont de l’ordre de 1500 km, avec unerésolution de 20 km.La résolution spatiale choisie pour les simulations MAR (20 km) est du même ordre quecelle des données APHRODITE (0,25°, soit environ 25 km). Pour cette raison, la variabilitéspatiale du cumul de précipitation simulée avec MAR apparaît plus proche de celle estiméepar le projet APHRODITE que celle des réanalyses dont la résolution est plus grossière (cf.figures 2a et b). En revanche, on constate que les principaux biais qui apparaissent sur lachaîne himalayenne dans les réanalyses ont été reproduits par MAR (figure 2c). On retrouvenotamment les mêmes biais positifs au niveau des frontières nord du Népal et du Bhoutan,ainsi que les biais négatifs simulés sur une large part du Népal et dans le Sikkim. Enrevanche, le biais positif qui apparaissait dans la région de l’Inde située à l’est du Bangladeshn’existe pas dans la simulation MAR. Près des frontières du domaine considéré apparaissent525

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