13.07.2015 Views

Actes - Climato.be

Actes - Climato.be

Actes - Climato.be

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012son effet. En outre, ce décalage n’est pas constant, car il dépend de la vitesse du flux.Cependant, la vitesse et la direction moyenne sont connues pour chacun des épisodes traités(figure 1 ; Renard, 2010). Ainsi, les cellules ont été repositionnées dans l’espace à l’endroit oùelles étaient 5 minutes auparavant, afin de les confronter aux effets locaux à cet endroit. Celaa impliqué un décalage dans une direction et à une distance différente pour tous les épisodes.Par exemple, pour l’épisode du 19/09/02, le décalage a été de 2,52 km et d’un angle de 80,2°vers le SO, alors qu’il a été de 5,54 km avec un angle de 47,3° vers le SO pour le 29/07/05.Ces repositionnements n’ont cependant pas permis d’obtenir de plus fortes relations.Conclusions et perspectives : un échantillon de pluies plus large associé à une étude desensibilité du MNTAu terme de cette étude, les intensités maximales des cellules et de leurs superficies n’ontmontré aucune relation, même faible, avec l’altitude, la pente ou l’orientation du versantconsidéré. Il en est de même avec l’occupation du sol, les intensités maximum et lessuperficies des cellules de pluie de forte intensité de l’échantillon restent constantes.Cependant, au niveau de la distribution de ces cellules, nous avons constaté une légère plusforte densité au-dessus des territoires artificialisés. Il convient de relativiser ce résultat quipourrait provenir d’un biais méthodologique lié à l’échantillon des pluies analysées. En effet,la sélection des 5 pluies de l’étude a été effectuée en fonction de l’intensité maximum que cesdernières présentaient au-dessus de l’agglomération du Grand Lyon. Cela expliqueraitpourquoi nous constatons une plus forte densité de cellules au-dessus des territoiresartificialisés, dont l’agglomération lyonnaise fait partie et en constitue une grande portion.En termes de perspectives, il convient dans un premier temps de consolider cette analyseavec un plus grand échantillon de pluie. En effet, même si les 1892 cellules de fortesintensités constituent déjà une base solide pour cette étude, un plus grand échantillonpermettrait de consolider ou non ces premiers résultats. Il serait aussi nécessaire de revoir lasélection des pluies, en se basant non pas sur des épisodes choisis en fonction des intensitésmaximum lyonnaises, mais en faisant une étude en continue, en étudiant par exemple un moisentier. En effet, il est possible que les relations soient plus fortes avec des pluies convectivessans déplacement notable des cellules (stationnaires). Cependant, pour le moment, toutes lescellules de pluies intenses observées avaient une advection marquée (les plus lentes se situantaux alentours de 20 km/h). Ensuite, le décalage spatial a été effectué à 5 minutes, maisd’autres pas de temps pourraient être envisageables.Enfin, la résolution du MNT se doit d’être questionnée. Une résolution de 250 m a étéutilisée dans cette étude. Cependant, des résolutions plus fines sont disponibles. Une étude desensibilité serait nécessaire pour voir les résultats de cette méthodologie avec un tel MNT. Al’opposé, il serait aussi intéressant d’utiliser un MNT doté d’une résolution plus faible,kilométrique notamment, car cette dernière serait en adéquation avec la résolution de lamesure radar, kilométrique elle aussi.Références bibliographiquesAnquetin S., I. Braud, O. Vannier, P. Viallet, B. Boudevillain, J.-D.Creutin and C. Manus, 2010 : Sensitivity ofthe hydrological response to the variability of rainfall fields and soils for the Gard 2002 flash-flood event. J. ofHydrology, 394, 134-147.Chancibault K., 2002 : Etude numérique des orages supercellulaires en France. Thèse de doctorat del’université de Toulouse III, discipline physique de l’atmosphère, 163 pages.Creutin J.D., M. Borga, C. Lutoff, A. Scolobig, L. Créton Cazanave and I. Ruin, 2009 : Catchment dynamics andsocial response during flash floods: The potential of radar rainfall monitoring for warning procedures.Meteorological Applications, 16, 115-125.659

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!