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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012Au cours des mois de juin, juillet et octobre, nous notons en 2008 des surplus dépassant 50mm avec 67,6, 138,6 et 66,6 mm par rapport à 2009. Le reste des mois, 2009 prend le dessusavec de légers écarts en mai et en août et un décalage saillant en septembre. Les quantitéssupplémentaires recueillies sont de 1,3, 2,2 et 80,4 mm. Pareillement à la zone précédente, lazone nord-soudanienne observe les mêmes mois dominants au niveau des deux années.Toutefois, les quantités de pluie obtenues en 2009 sont plus importantes que celles reçues en2008. Nous y notons des surplus de quantités de pluie faibles en mai avec 0,9 mm et plusimportants en août et septembre avec 42,7 et 61 mm. Les autres mois sont en faveur de 2008avec des écarts n’excédant pas 100 mm au total. La zone sahélienne semble connaître lemême comportement pluviométrique que la zone nord-soudanienne. En effet, lesprécipitations y sont plus abondantes en 2009 qu’en 2008. Juin est le seul mois favorable à2008 avec un surplus de 1,6 mm. A part août qui reçoit un avantage de plus de 50 mm, lereste des mois observe des écarts inférieurs à 15 mm.En définitive, les précipitations reçues en 2008 sont supérieures à celles enregistrées en2009 au niveau de la zone sud-soudanienne avec en moyenne 1354,3 mm en 2008 et 1165,4mm en 2009. Les zones nord-soudanienne et sahélienne ont, à l’opposé, recueilli plus de pluieen 2009, avec en moyenne 723,1 et 470,2 mm, qu’en 2008 avec 705,1 et 369,4 mm (figure 6).Figure 31 : Précipitations reçues en 2008 et 2009 par zone climatique au Sénégal.ConclusionMalgré son rôle capital dans le déroulement de l’hivernage, la mousson à elle seule ne peutêtre retenue comme la condition nécessaire et suffisante pour une bonne pluviométrie. Cetteétude, menée durant les hivernages 2008 et 2009, a démontré qu’une forte présence demousson (observée notamment en 2009) ne rime pas nécessairement avec des précipitationsabondantes (observées plus particulièrement en 2008) et inversement. D’où toute lacomplexité qui existe dans la relation entre la mousson et les précipitations, à travers uneanalyse des migrations de l’Equateur Météorologique.Ainsi, l’hypothèse selon laquelle un affaiblissement des centres anticycloniques del’hémisphère Nord et leur translation vers les hautes latitudes des mois d’avril/mai, auguraientd’une bonne rentrée de mousson et d’une bonne saison pluvieuse peut être remise en cause.On sait que l’existence d’un potentiel précipitable n’est qu’une des conditions de la pluie etqu’il n’y a pas de relation directe entre ce potentiel et l’eau effectivement précipitée (Leroux,2002). N’étant qu’un vecteur d’eau précipitable, la mousson a <strong>be</strong>soin donc que les785

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