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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012Sur l’ensemble de la période d’étude, l’élévation moyenne de la ELA pour tous les glaciersétudiés est de 160 m (entre 0 et 380 m suivant le glacier considéré). En étudiant la ELAglacier par glacier, on note qu’elle est en moyenne plus élevée de 100 m en altitude pour lesglaciers situés au sud que pour ceux situés au nord des Alpes françaises. Cette observation està relier avec le retrait glaciaire plus important pour les massifs du sud mentionnés plus haut.Effectivement, plus la ELA est élevée plus la zone d’accumulation est restreinte ; parconséquent les apports de masse sont moins importants et le retrait est donc plus grand.3.2. Evolution climatique au cours des 25 dernières années, lien avec le retrait glaciaireLes cumuls de DJPE des 20 stations étudiées affichent une tendance à la hausse, enmoyenne de 5,3±1,9 DJPE/an à 3000 m d’altitude au cours de la période 1984-2010. Cettetendance apparait statistiquement significative au risque d’erreur de 5 %. Cette augmentationmoyenne de 150±60 DJPE à 3000 m d’altitude sur la période d’étude correspond à un apportsupplémentaire de 14±6 W/m², qui peut se traduire par une ablation supplémentaire de l’ordrede 0,5 m éq. eau (en considérant que l’ensemble de cette énergie est utilisée pour fondre laneige). Concernant les précipitations hivernales, les séries montrent une légère tendance à labaisse, non significative statistiquement. On note qu’en moyenne, la variabilité interannuelledu cumul des précipitations hivernales, semble moins prononcée après 2001 (écart type divisépar deux avant et après 2001).Une analyse des corrélations simples pour la période 1984-2010, entre la ELA de chaqueglacier et les variables climatiques (DJPE et précipitations hivernales) pour chaque stationmétéo a été conduite. Compte tenu de notre jeu de données (27 années), le coefficient decorrélation est significatif pour un risque d’erreur de 1 % si r > 0,49 ou r < -0,49.Pour la température (figure 4 à gauche), on remarque : 1) un coefficient généralementélevé et toujours significatif quel que soit le glacier ; 2) une très légère décroissance ducoefficient de corrélation en fonction de la latitude croissante, mais non significativestatistiquement. Cela signifie que la part de la variance de la ELA expliquée par le cumul deDJPE est, d’une part, importante, et d’autre part, du même ordre quel que soit le glacierconsidéré. S’agissant des précipitations hivernales (figure 4 à droite), on remarque uncomportement particulier du Massif des Ecrins (triangles noirs sur la figure 4), qui pourraitêtre relié à un régime de précipitations hivernales influencé par les retours d’Est. En excluantles glaciers des Ecrins, on note une décroissance de la corrélation en fonction de la latitudecroissante, significative statistiquement, qui tendrait à montrer une influence moindre desprécipitations sur la ELA pour les glaciers du nord des Alpes françaises (Mt Blanc) encomparaison de ceux de la partie centrale (Vanoise, Maurienne, Gdes Rousses).Figure 4 : Meilleurescorrélations parmi tousles couples possibles(glacier ; station) entrela ELA de chaqueglacier et les cumuls deDJPE (à gauche), et lescumuls de précipitationshivernales (à droite), enfonction de la latitudedu glacier. Les trianglesnoirs représentent lesglaciers du Massif desEcrins.635

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