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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012Figure 3 : Variations des précipitations solides aux stations météorologiques de Qué<strong>be</strong>c. En haut : anomalies desprécipitations solides (cm). En bas : nombre de jours pour la période décembre-avril, avec une chute de neige≥10 cm. Ligne en tirets : moyenne mobile sur 5 ans. Entre les deux graphiques : répartition chronologique desjournées avalancheuses. Source : Environnement Canada.La distribution chronologique des accidents rapportés dans la région de Qué<strong>be</strong>c-Lévis esttrès asymétrique (figure 3). Avec ses 40 avalanches connues, le XIX ème siècle se démarqueclairement du XX ème (seulement 7 avalanches, aucune après l’accident de février 2000 àChâteau-Richer). La période 1879-1891 a été particulièrement active (27 avalanches)puisqu’on y rapporte une ou plusieurs avalanches (6 en 1880, 5 en 1888) à chaque année, etce, pendant 13 années consécutives. S’agit-il d’un phénomène réel ou d’un artéfact lié àd’éventuelles lacunes au niveau des archives ? Nous penchons pour la première possibilité enraison de la grande qualité des archives consultées et de l’effort consenti pour les dépouiller(Hétu et al., 2011).Comment expliquer cette forte concentration des avalanches à la fin du XIX ème siècle ?Deux types de causes ont été examinées : 1) des causes naturelles associées au climat et 2) descauses anthropiques liées à l’utilisation du sol. La période de forte activité avalancheuse de lafin du XIX ème siècle se distingue par des chutes de neige supérieures à la moyenne et par unefréquence accrue des tempêtes (figure 3). Ces observations concordent avec les conclusionsdes analyses dendre-chronologiques effectuées en Gaspésie par Boucher et al. (2003), Dubé etal. (2004) et Germain et al. (2009). Ces études ont démontré que la plupart des annéesavalancheuses révélées par la dendrochronologie correspondent à des années de fortenneigement. La fréquence des ponts de glace qui reliaient Qué<strong>be</strong>c et Lévis avant le passagedes brise-glace témoigne elle aussi de la rigueur des hivers de la deuxième moitié du XIX èmesiècle (Houle et al., 2007). Selon ces auteurs, la période allant de 1866 à 1885, qui sedémarque avec une fréquence d’apparition du pont de 80 %, est clairement la plus froide duXIX ème siècle. Il semble par ailleurs que l’éruption du Krakatoa en 1883 ait eu des effets365

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