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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 20121. Présentation de l’espace d’étudeSituée au nord de l’équateur entre 3°59’ et 4°80’ de latitude Nord et 9°45’ et 9°83’ delongitude Est, la ville de Douala a une superficie estimée de nos jours à 25 000 ha. Cettesurface est passée de 4 800 ha en 1980, à 17 850 ha en 2000. La dynamique spatiale s’est faitepar absorption continue des villages périphériques et une occupation des milieux à risque. Sapopulation est passée de 26 000 habitants en 1970 à près de 2 700 000 habitants en 2007, soitenviron 11% de la population urbaine nationale. Cette ville redistribue l’essentiel de lapopulation qu’elle attire entre ses différents quartiers très souvent anarchiques et sespériphéries proches ou lointaines avec pour corollaire une occupation des espaces nonaedificandi.2. Données et méthodesLes données pluviométriques et thermiques utilisées dans ce travail sont issues de ladirection de la météorologie nationale du Cameroun. Les données de précipitations couvrentla période 1951-2007, soit 56 années d’observations. Pour les températures, ce sont à la foisles températures minimales et maximales au cours de la période 1960-2006, soit 47 annéesd’observation. Le fichier de données utilisées est fourni au pas de temps quotidien. Pour lesdeux paramètres climatiques (précipitations et températures), les valeurs manquantesreprésentent moins de 1 % du volume global. Celles-ci ont été remplacées dans le fichierinterannuel par la moyenne de la série.Nous avons essentiellement utilisé les méthodes statistiques les plus traditionnelles pour letraitement des données (moyenne, corrélation linéaire de Bravais-Pearson et régressionlinéaire simple). A cela s’ajoute les tests non paramétriques. La méthode des moindres carrésa été appliquée sur les données brutes pour déterminer la tendance générale du phénomène àanalyser. En ce qui concerne le test non paramétrique de Pettitt, réputé pour sa robustesse,c’est un test dérivé de la formulation du test de Mann-Whitney (Snijders, 1986). Basé sur lacorrélation des rangs, le test de Pettitt signale un changement abrupt dans une sériechronologique, tout en découpant la série principale de N éléments en deux sous-sériesregroupées et classées par ordre croissant, qui précise la position du point d'inflexionmarquant une rupture éventuelle (Bigot, 2004).3. Bref rappel des variations pluviométriques et thermiques moyennes annuelles3.1. Les précipitationsLes données de la station de Douala sont indubitablement assez représentatives del’ambiance climatique qui prévaut sur le littoral camerounais, mélange d’une humiditésaturante, de chaleur et d’une prodigalité pluviométrique. Les hauteurs pluviométriquesenregistrées donnent la mesure de l’ampleur de la mousson qui s’exerce sans partage au coursde la saison véritablement humide (juillet-septembre).L’apparition des pluies est relativement lente de janvier à mars jusqu’à l’installationdéfinitive de la véritable saison de pluies. La décroissance est <strong>be</strong>aucoup plus rapide enoctobre et novembre corrélativement au rythme de progression du FIT due au retrait de lamousson vers le sud. Le régime pluviométrique moyen annuel se caractérise par une saisonsèche (décembre à février) et une saison des pluies (mars à novembre). Indéniablement, ce quifait la spécificité de la station de Douala est non seulement le nombre de mois pluvieux (9mois), mais également les hauteurs pluviométriques soutenues, dépassant 700 mm en août(figure 1).728

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