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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012Figure 4 : Évolution interannuelle destempératures maximales moyennes (1960-2006) ;année de rupture en trait vertical.Figure 5 : Évolution interannuelle destempératures minimales moyennes (1960-2006) ;année de rupture en trait verticalLe test de Pettitt réalisé sur les températures maximales révèle en 1983 une rupture destationnarité opposant une moyenne de 30,1°C en 1960-1982 et 31,1°C 1984-2006, soit unehausse de la Tx annuelle de l’ordre de 0,9°C. C’est l’année 1976 qui présente une rupturestatistique pour les températures minimales. Avant cette date, la station a enregistré unemoyenne de 22,8°C contre 23,3°C calculée entre 1977-2006, soit une hausse 0,5°C.De part et d’autre des dates de rupture identifiées au cours des mois de janvier à avril, onnote une hausse des températures maximales et minimales. Un aspect frappant de cette hausseest mis en évidence dans les tableaux 2 et 3. C’est essentiellement après les années 1980qu’on note une phase dans le changement des températures maximales avec des écarts quioscillent entre 0,8 et 1,2°C. Cet écart est moindre pour les températures minimales quis’échelonnent entre 0,6 et 0,9°C (tableaux 2 et 3).Tableau 2 : Moyenne de température maximale avant et après l’année de rupture et écart.Année de ruptureMoyenne en °CMoisdes TxAvant AprèsÉcart en °C1985 Janvier 31,6 32,6 11982 Février 32,1 33,3 1,21982 Mars 31,9 32,9 11985 Avril 31,7 32,5 0,8Tableau 3 : Moyenne de température minimale avant et après l’année de rupture et écart.Année de ruptureMoyenne en °CMoisdes TnAvant AprèsÉcart en °C1984 Janvier 23,2 23,8 0,61980 Février 23,6 24,4 0,81976 Mars 23,2 24,1 0,91978 Avril 23,1 23,7 0,6Ces tendances thermiques mettent en évidence une hausse des températures minimales etmaximales, ce qui fait de certains secteurs de la ville des îlots de chaleur urbain. En effet, laville est établie sur un site de plateau étagé avec des altitudes qui culminent à 85 m. Malgrél’ouverture sur l’océan Atlantique, tous les espaces de la ville ne bénéficient pas desinfluences thermo-hygrométriques de la de brise, à cause des aménagements urbains quicréent un effet de barrière. Ceci empêche au flux d’air maritime d’assurer la ventilation de la731

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