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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 20124. Les grandes tendances dans les séries pluviométriques et thermiques4.1. Evolution des précipitationsPour prétendre accéder à une meilleure connaissance des tendances qui se dégagent dansles séries chronologiques à savoir les précipitations et les températures maximales etminimales, nous avons utilisé la méthode des moindres carrés et le test de Pettitt, pourdétecter d’éventuelles ruptures de stationnarité. De l’analyse des chroniques pluviométriques,il ressort assez clairement une variabilité interannuelle qui s’exprime particulièrement parl’alternance d’années exceptionnellement pluvieuses et d’années singulièrement déficitaires(figure 3).Figure 3 : Évolution interannuelle des précipitations moyennes (1951-2007) à Douala.L’application du test de Pettitt sur les données brutes a permis de dégager deux groupesd’années. Le premier groupe qui va de 1951 à 1970 que l’on pourra dénommer de phasehumide ou pluvieuse (4317,1 mm) et la période de 1972 à 2007 (3593,5 mm) caractérisée parune péjoration pluviométrique : c’est la phase déficitaire. La différence pluviométrique entreces deux périodes est importante puisqu’elle représente une baisse de 723,8 mm (soit -16,7 %de précipitations après 1971). La comparaison des moyennes mensuelles révèle des écartssignificatifs comme l’atteste le tableau 1.Tableau 1 : Comparaison des moyennes pluviométriques des deux groupes d’années pendant la saison despluies.Mois Juin Juillet Août Septembre Octobre1951-1970 554,3 741,7 831,7 708,2 4131972-2007 401,6 656,4 683,1 548,5 386,9Écart (%) -27,5 -11,5 -17,8 -22,5 -6,3Au cours du mois de juin, on observe la baisse la plus remarquable. On passe d’unemoyenne de 554,3 mm (1951-1970) à 401,6 mm (1972-2007) soit une baisse de 27,5 %. Lespluies du mois d’octobre varient moins (6,3 %) que celles des autres mois de la saison despluies. La rémission pluviométrique va de pair avec une baisse du nombre jours de pluies. Lecœfficient de corrélation r est de l’ordre 0,67. Il existe donc au cours de la période deréférence un lien au seuil de significativité de 5 % entre ces deux variables.4.2. Tendance des températuresLes figures des tendances des températures mettent surtout en évidence des comportementsthermiques singuliers qui se caractérisent pour l’essentiel par une tendance à la hausse(figures 4 et 5).730

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