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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 20122.3. L’intensité intrinsèque de la pluieL’intensité intrinsèque de la pluie est fortement dépendante du pas de temps. Nousconsidérons les intensités intrinsèques de la pluie aux échelles journalières et horaires. LaFigure 20 montre les évolutions mensuelles de ces 2 variables. A l’échelle journalière, c’est àl’automne et au printemps qu’on mesure les plus fortes intensités de pluie. Tandis que c’estplutôt en fin d’été qu’elles sont les plus fortes à l’échelle de l’heure.Figure 20 : Médiane de l'intensité de pluie (en mm) aux mois de septembre et octobre : à gauche) à l’échellejournalière, à droite) à l’échelle horaire. Les médianes sont calculées par gammes d’altitudes représentées demanière similaire à celles de la Figure 19.Une différence remarquable entre ces 2 variables est le gradient en fonction de l’altitude. Al’échelle journalière, l’intensité intrinsèque de pluie augmente graduellement avec l’altitudeau-dessus de 200 m alors qu’elle diminue à l’échelle de l’heure. En étudiant en détail lesévolutions mensuelles des moyennes et écart-types des intensités intrinsèques journalières ethoraires, leurs cycles journaliers et leurs structures via le variogramme, Molinié et al. (2012)identifient la signature de certains systèmes précipitant dans ces intensités de pluie. Signaturesqui semblent aussi exister dans les cartes des extrêmes dans l’article de Ceresetti et al. (2010).On trouve notamment la signature des systèmes précipitant peu épais organisés en bandes quiimprime les intensités de pluies moyennes ou médianes à l’échelle journalière, au-dessus de500 m d’altitude, en automne. Tandis que les systèmes précipitant de méso-échelles incluantdes cellules convectives et stratiformes impactent les intensités de pluies d’automne en plaineou sur le piedmont aussi bien à l’échelle journalière que horaire.ConclusionCette étude décrit le régime de pluie en région montagneuse méditerranéenne aux pas detemps horaires et journaliers. Elle illustre la complexité de la relation entre la pluie et le reliefet l’importance de distinguer d’une part la pluie et son support (intermittence) et d’autre partdifférentes échelles de cumul de pluie entre l’heure et la journée pour l’analyser. Les cumulsannuels de pluies sont plus importants en montagne qu’en plaine. Ce résultat estprincipalement dû à la fréquence des jours pluvieux et à la continuité de la pluie les jourspluvieux (périodes sèches les jours de pluie relativement peu fréquentes). La prédominancedes pluies en montagne est valable jusqu'à l’échelle journalière mais c’est l’opposé qui seproduit à l’échelle de l’heure. Même si les données ponctuelles ne sont pas assez denses dans556

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