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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012Pour ces raisons, il nous parait primordial d’analyser l’évolution de l’intermittence de lavitesse du vent, d’abord pour les 30 dernières années (1979-2009), ensuite pour les annéesfutures grâce aux modèles climatiques du GIEC (base de données CMIP5). Pour ce faire, nousutilisons deux modèles : le modèle WRF (Skamarock et al., 2008) forcé par les réanalysesERA-Interim (Dee, 2011) et le modèle WRF forcé par les réanalyses NCEP2 (Kanamitsu etal., 2002). Les résultats de ces modèles et leurs comparaisons donneront une estimation del’évolution du comportement du vent en Belgique durant les 30 dernières années. Par la suite,nous calculerons le modèle WRF forcé par le modèle de circulation générale CNRM-CM5(Taylor et al., 2012) selon son scénario « historical » afin de vérifier s’il simule correctementle climat récent. En cas de résultats positifs, nous l’utiliserons pour simuler le climat futurselon les différents scénarios du GIEC.1. Description des modèles utilisésDepuis 2008, le Laboratoire de <strong>Climato</strong>logie et Topoclimatologie de l’ULg utilise lemodèle régional WRF à des fins de prévision de production éolienne à la demande d'unfournisseur d’électricité verte. Le modèle régional WRF est un modèle développé pardifférents organismes américains, dont principalement le National Center for AtmosphericResearch (NCAR), et il a l’avantage d’être distribué sous licence OpenSource, ce qui permet àune large communauté d’utilisateurs de l’améliorer constamment. Le modèle régional WRFest un modèle similaire à un modèle météorologique global (type réanalyses) à la différencequ’il possède une meilleure résolution spatio-temporelle, ce qui lui permet de mieux simulerles effets liés à la topographie. Sa physique interne résout le climat à une échelle plus finequ’un modèle global.Spécifiquement, le modèle régional est forcé aux frontières de sa grille par le modèleglobal qui est disponible toutes les 6 h, mais le forçage effectif est calculé par interpolationlinéaire entre les données toutes les 6 h selon le pas de temps de la grille utilisée. Il simuleraalors sa propre réponse atmosphérique, en fonction des schémas physiques choisis, desconfigurations temporelle et spatiale choisies et des données atmosphériques forcées maiségalement en fonction de la topographie, et de l’affection du sol.Le modèle WRF peut aussi bien faire de la prévision météorologique en temps réel(Doutreloup, 2011) que des études climatologiques régionales et c’est de cette dernièremanière que nous l’utilisons dans le cadre de cette recherche. Le modèle travaille sur 2 grillesl’une à la résolution de 50 km/5 min (grille mère), l’autre à la résolution 10 km/1 min (grillefille). C’est cette dernière grille que nous utilisons, notons également que l’atmosphère danscette grille est divisée en 28 niveaux verticaux dont 11 sous le premier kilomètre.Tout d’abord, nous forçons le modèle WRF avec le modèle de réanalyses ERA-Interim,fourni par l’European Centre for Medium-range Weather Forecast (ECMWF). Ce modèlereproduit le climat récent. Il est disponible aux résolutions spatiales de 1,5° et temporelle de6 h. Ensuite, nous forçons le modèle WRF avec le modèle de réanalyses NCEP2, fourni par leNCAR, et qui reproduit également le climat récent. Il est disponible aux résolutions spatialesde 2,5° et temporelle de 6 h.Finalement, nous forçons le modèle WRF avec le modèle CNRM-CM5 selon son scénario« historical » qui représente le climat actuel. Contrairement aux deux modèles de réanalysesprécédents qui intègrent les observations météorologiques (stations météorologiques, bouéesmarines, sondages atmosphériques, images satellites et radars, etc), le modèle CNRM-CM5selon le scénario « historical » n’est aucunement forcé par les observations météorologiquesmais bien par des forçages globaux tels que le taux de CO 2 dans l’atmosphère, la modificationdu rayonnement solaire ou l’activité volcanique.250

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