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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012Figure 3 : Evolution des indices d’anomaliespluviométriques à Kara (1961-2010). Source :données de la Météorologie Nationale.Figure 4 : Evolution des précipitations mensuelles (enmm) des périodes 1961-1980 et 1981-2010. Source :données de la Météorologie Nationale.2.2.1. Sensibilité des infections aux précipitationsLa figure 5 met en évidence l’évolution des hauteurs de pluie et le nombre de cas depaludisme. De l’analyse de cette figure, il ressort qu’on enregistre des cas d’impaludation toutau long de l’année ; cependant, les cas de paludisme les plus élevés sont enregistrés pendantla saison des pluies. Ainsi, avec le démarrage des pluies, on constate une augmentationprogressive des d’hospitalisés avec un maximum en septembre. On peut mentionner que lenombre de cas de paludisme diminue lorsque la pluviométrie baisse.Figure 5 : Hauteurs de pluies et le nombre d’hospitalisés palustres au CHU de Kara (à gauche) et au CHR deTomdé (à droite). Source : données cliniques et de la Météorologie Nationale.Une régression linéaire simple montre qu’entre 2000 et 2010, le nombre d’hospitaliséspalustres a connu une augmentation au cours du temps (r = 0,94 et a = 0,064 au CHR deTomdé et r = 0,87 et a = 0,058 au CHU de Kara). La corrélation entre les hospitalisés annuelsattribués au paludisme et les précipitations est négative (r = -0,35 au CHU de Kara et r = -0,51au CHR de Tomdé). En d’autres termes, la relation met en évidence le nombre d’hospitalisésqui augmente alors que les pluies annuelles sont en baisse. Une des raisons de cetterecrudescence palustre se trouve dans le cumul pluviométrique des mois de juillet, août etseptembre anormalement pluvieux sur la période 1980-2010. Ainsi, plus l’événementpluvieux est intense, plus la surface inondée va augmenter et plus les gîtes larvairessubmergés seront grands et plus le nombre d’éclosion sera élevé. Cette concentrationpluviométrique engendre aussi de fréquentes périodes de sécheresse et d’humidité,transformant la rivière Kara et ses affluents en une succession de mares, lieu de reproductionpréféré des moustiques.60

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