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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012A cela s’ajoutent les courants littoraux qui jouent un rôle fondamental dans laconfiguration du littoral, dans sa morphodynamique et dans les déplacements et la distributiondes espèces vivantes dans l’hydrosystème (Amoussou, 2010). Au large du golfe du Bénin, cescourants ont une vitesse moyenne de 1 m/s d'ouest en est, avec une capacité de transport de1,2 millions m 3 /an (Vincent-Cuaz, 1960). Tout ceci confirme l’importance des apports solidesapportés par les eaux continentales et marines dans la basse vallée du Mono-Couffo.2.2. Dynamique de l’occupation du sol dans le bassinDes études d’Amoussou (2010) sur la dynamique de l’occupation du sol dans le bassin duMono-Couffo, il ressort qu’une forte pression humaine s’exerce sur les écosystèmes et enparticulier sur les formations végétales du bassin. Ainsi, les superficies occupées par lesforêts-galeries et les forêts denses ont connu une forte diminution. Elles passent de 14 % en1956 à 5 % en 1985 et à 4 % en 2000, soit une réduction de 67 % entre 1956 et 1985 et de11 % entre 1985 et 2000 (Amoussou, 2010). Quant à la forêt claire et aux savanes boisées,arborées et arbustives, leur superficie a diminué de 12 % entre 1956 et 1985 et de 13 % entre1985 et 2000, une superficie passant de 58 % en 1956 à 33 % en 2000, soit une diminution de43 % sur l’ensemble du bassin. La mangrove a connu également un net déclin, passant de0,70 % en 1956 à 0,38 % en 1985, soit une diminution de 46 % de sa superficie. Mais, il a étéconstaté que le sous-bassin du Couffo est plus dégradé que celui du Mono, quelles que soientles unités paysagères (Amoussou, 2010). Cette dégradation du couvert végétal constitue unfacteur de vulnérabilité des terres à l’érosion et donc à l’augmentation des matières ensuspension (MES) dans le bassin. Ceci est contraire en milieu équatorial, où les fleuves onttoujours une forte charge en MES, malgré la présence du couvert végétal, car ladécomposition accélérée en milieu humide libère les particules colloïdales qui restent ensuspension.2.3. Evolution des charges solides dans la basse vallée du Mono-CouffoLa figure 3 montre l’évolution des charges solides en surface et au fond du lit sur trois sites(Towonou, Guézin et Djondji) de la basse vallée du Mono-Couffo. Au cours de cette périodede novembre 1991 à mars 1992, les charges solides ont varié en moyenne – en surface – de0,2 à 0,5 g/l à Towonou, pour atteindre 1,5 g/l le 07 mars. Elles sont de 0,3 à 0,5 g/l – au fond– durant toute la période. À Djondji, elles ont varié en moyenne -en surface- de 0,5 à 1,2 g/l etde façon un peu plus importante – au fond – (0,4 à 1,4 g/l). À Guézin, elles ont évolué ensurface de 0,2 à 0,6 g/l, voire 1 g/l en fin mars. Au fond, elles ont varié de 0,2 à 0,9 g/l(Salami et Tchawlassou, 1992).Figure 3 : Variation des charges turbides des eaux dans le système lagunaire du complexe, de novembre 1991 àmars 1992 (source : Salami et Tchawlassou, 1992).Sur l’ensemble des trois sites, on note une augmentation des charges solides au fondcomme en surface vers la fin mars, moment qui correspond au début de la grande saison des72

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