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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012circulation thermohaline, la rétroaction de l'albédo de la glace, l'augmentation du niveau desmers … Le Svalbard, de part son climat relativement «doux» et sa position privilégiée au boutde la Dérive Nord Atlantique qui le rend encore plus sensible au réchauffement climatique,apparaît comme une zone d'étude idéale.1. Modèles climatiques régionauxLes modèles climatiques régionaux sont des modèles, qui, au contraire des modèlesglobaux, peuvent tourner sur une petite zone, ce qui nous permet de travailler avec unemeilleure résolution spatiale et temporelle et de mieux représenter la topographie locale et leseffets qui lui sont associés. De plus, les modèles globaux sont ajustés pour représenter aumieux les climats sous nos latitudes et négligent les zones polaires alors que la physique desmodèles régionaux peut être calibrée pour la zone choisie.Le modèle MAR (Modèle Atmosphérique Régional) est un modèle développé au départpour les régions polaires (Gallée et Schayes, 1994) qui consiste en un module atmosphériquecouplé à un module de surface (SISVAT, Soil Ice Vegetation Atmosphere Transfert Scheme)via l'échange de flux radiatifs, chaleur sensible et latente, précipitations … Un des atouts duMAR est son modèle de surface qui comprend un module de neige-glace réalisant un biland'énergie à la surface du manteau neigeux.WRF (Weather Research Forecast ; Skammarock et al., 2005) est un modèle régionaldéveloppé par plusieurs agences américaines dont la NOAA (National Oceanic andAtmospheric Administration) et le NCAR (National Center for Atmospheric Research). Ils'agit d'un modèle open-source qui peut donc être amélioré continuellement par lacommunauté des utilisateurs. Au contraire de la version actuelle du MAR, WRF est unmodèle parallélisé et peut donc tourner de manière <strong>be</strong>aucoup plus rapide. Il permet égalementde ne pas considérer l'hypothèse de l'équilibre hydrostatique, qui devient de moins en moinsvalable à mesure que la résolution augmente. Par contre, WRF ne possède pas de module deneige-glace performant.Nous avons comparé les résultats produits par les 2 modèles afin de déterminer si uncouplage de WRF à SISVAT ne pourrait pas être envisagé. En effet, cela nous permettraitd'avoir un modèle capable de tourner rapidement (ce qui nous permettrait de travailler à plushaute résolution) et d'effectuer un vrai bilan d'énergie en surface qui nous permettrait decalculer plus efficacement le bilan de masse en surface 11 grâce auquel nous pourrions évaluerl'impact du réchauffement climatique sur la cryosphère du Svalbard.2. SimulationsNous avons simulé le climat du Svalbard entre 2005 et 2010 à une résolution de 10 kmavec le modèle MAR et la version polaire de WRF fournie par le Byrd Polar Research Centerde l'Université d'Ohio en forçant les frontières toutes les 6 heures grâce aux réanalyses ERA-Interim de l'ECMWF (European Centre for Medium-Range Weather Forecasts). Lessimulations avec le MAR ont été réalisées avec un domaine de 85 x 95 pixels.Dans le cas de WRF, nous avons d’abord fait tourner le modèle à une résolution de 30 km(44 x 43 pixels) et ensuite utilisé les sorties pour forcer les frontières du domaine à 10 km (90x 84 pixels).1Le bilan de masse en surface est un bilan en eau (eau liquide, glace et neige) qui calcule la différence entre lesgains en masse (accumulation) et les pertes (ablation) en ne prenant en compte que les processus de surface,c'est-à-dire les précipitations pour l'accumulation et le ruissellement de l'eau de fonte ainsi que la sublimation etl'évaporation pour les pertes.440

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