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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012Figure 4 : Idem que figure 2, mais pour la station de Sidi Bel Ab<strong>be</strong>s.Pour expliquer la variabilité spatiale et temporelle des trois paramètres (a, b et T), unensemble séparé de paramètres de calibrages a été obtenu pour chaque zone dans la périoded'étude qui s'étale du 02/01/2006 au 23/01/2006. Les données du 02/01/2006 au 13/01/2006 (àl'exception du 10 ème et 11 ème jour à cause d'une mauvaise réception) ont été traitées en premierlieu pour extraire les coefficients a et b. L'allure du nuage de points représentant la pluiemesurée au sol en fonction de CCD (dispersion) établi a conduit au choix des meilleurs seuilsde température et, en conséquence, la meilleure relation (pluie en fonction de CCD) que l'onpuisse espérer obtenir.Les figures 2, 3 et 4 récapitulant les résultats obtenus sur les séries du 14/01/2006 au23/01/2006 montrent que les erreurs entre les valeurs observées et les valeurs estimées par laméthode TAMSAT à différentes échelles spatiales sont, dans l’ensemble, acceptables. Nousconstatons que les faibles erreurs sont liées à des ordonnées à l’origine très élevées. Le seuilde -20°C paraît plus adapté pour les 3 stations durant la période d’étude. Soulignons que lesseuils -10°C et -40°C donnent une erreur entre la valeur estimée et celle mesurée plus grande.D’autre part, la pluviométrie moyenne sur un pixel METEOSAT peut ne pas être restituéede manière effective par un seul pluviomètre appartenant à ce pixel. Aussi, cette approche nereprésente pas correctement a priori les années à pluviométrie exceptionnelle. Les écarts entreestimations et mesures in situ sont en partie dus à l'approche utilisée, mais ils sont égalementcausés par la forte variabilité de la pluie à échelle fine. C’est ce que nous avons essayé demontrer, en étudiant l’effet du passage d’une valeur ponctuelle (1 x 1 pixel) à une valeurmoyenne sur une surface plus étendue.Le modèle ne prend pas en considération la contribution des nuages moyens à caractèreorageux de type altocumulus qui peut être significatif ce qui tend à sous-estimer lapluviométrie réellement enregistrée. L’exploitation exclusive de l'imagerie infrarouge nepermet pas d’éliminer les cirrus dans la détermination des CCD, alors que ces derniers ne sontpas précipitants.Toutes les considérations qui précèdent militent en faveur d’une exploitation rationnelledes données d’altitude afin de mieux caractériser au plan météorologique les événementspluvieux observés.ConclusionLa méthode TAMSAT d’estimation des précipitations par satellite, basée sur une techniquede seuillage des nuages, a été appliquée aux images infrarouges du satellite MSG. Elle a été551

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