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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012Confrontés à la pente, les coefficients de détermination de ces deux caractéristiques sontencore plus faibles et n’indiquent aucune relation, même mineure. Il en est de même pourl’exposition. Les intensités maximum et les superficies des cellules sont constantes,respectivement de 150 mm/h et de 25 km², quel que soit le versant considéré (figure 3).Figure 3 : Moyennes des intensités maximum et des superficies des cellules en fonction du versant.2.2. Une plus forte densité de cellules en territoires artificialisés ?L’étude du nombre de cellules en fonction de l’occupation du sol a permis de mettre enévidence une densité relativement semblable, à l’exception des territoires artificialisés qui encomptent légèrement plus. En effet, pour les territoires agricoles, les forêts et milieux seminaturels,les densités de cellules sont respectivement de 0,009 / km² et de 0,007 / km², maiscette densité passe à 0,015 cellules par km² au-dessus des territoires artificialisés (les zoneshumides et les surfaces en eau ne sont pas prises en compte dans cette étude car ces zones nereprésentent qu’une très faible portion du territoire d’étude, ce qui ne permet pas d’avoir unéchantillon de cellules assez robuste pour les calculs). Le deuxième niveau de détail de la basede données confirme ces premiers résultats.Au niveau du comportement de l’intensité maximum des cellules et de leurs superficies,aucune différence notable ne peut être observée en fonction de l’occupation du sol. Cesrésultats rejoignent ceux précédemment établis concernant la topographie et ses dérivées.3. Deux principales raisons pouvant apporter des éléments d’explicationA la vue de ces premiers résultats, les relations entre les effets locaux liés à la topographieou à l’occupation du sol et les caractéristiques des cellules de pluie intense ne sont guèrevisibles. Deux principales raisons pourraient apporter des éléments d’explication.Dans un premier temps, cette étude cherche des liaisons entre des phénomènes d’échellessensiblement différentes. En effet, les systèmes nuageux à l’origine des précipitations intensessont plus liés à des processus d’échelle synoptique que microclimatique, et sont le plussouvent liés à des types de temps advectifs, avec des vents suffisamment forts pour estomperles effets topoclimatiques. En effet, pendant ces cinq épisodes, la vitesse moyenne des cellulesallaient de 25 à 66 km/h (Renard, 2010).En second lieu, dans un flux advectif, les effets topoclimatiques, s’ils existent, peuvent nepas être observés à la verticale du lieu. Il y a souvent un décalage spatial entre le facteur et658

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