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Actes - Climato.be

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25 ème Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie, Grenoble 2012Température maximale (T°CBohicon 1971-201034333231197119741977198019831986198919921995199820012004200720102423222120Température minimale (T°CTempérature maximale (T°C3836343230281971197419771980Savalou 1971-20101983198619891992199519982001200420072010252423222120Température minimale (T°CT max T mini Linéaire (T mini) Linéaire (T max)T max T mini Linéaire (T max) Linéaire (T mini)Figure 3 : Evolution comparée des températures minimales et maximales annuelles moyennes de deux stationsdu bassin du Zou : Bohicon et Savalou (1971-2010) ; la droite de régression linéaire est indiquée en trait plein.Les températures maximales ont constamment augmenté (de 32,3 à 33,7°C à Bohicon et de32,1 à 35,9°C à Savalou) au cours de la période 1971-2010. De même, les températuresminimales ont aussi connu une évolution à la hausse. A Bohicon, ces dernières croissent parexemple légèrement plus vite que les températures maximales, avec une pente a de 0,01contre 0,009.Par ailleurs, l’indisponibilité des données de l’ETP sur la période 1971-2010 à la stationsynoptique de Bohicon, a conduit au choix de la série 1971-2000.L’indice de stress agro-climatique indique une légère augmentation de valeur avec uncoefficient légèrement à la hausse (0,03). Cette valeur, bien que faible, indique tout de mêmeun degré d’influence sur certaines cultures. Ceci provoque l’insatisfaction des <strong>be</strong>soins en eaudes cultures d’où la baisse des rendements céréaliers de l’ordre de 5,48 % en moyenne entre1993 et 2009 (Wokou, 2011). Dans ce cas, les cultures telles que le riz, le maïs et l’arachide,surtout ceux à cycle long, sont les plus vulnérables puisque leur <strong>be</strong>soin en eau est plusimportant. Aussi, les résultats du bilan climatique confirment que les années 1976, 1977,1980, 1982, 1983, 1984, 1996 et 2000 reçoivent particulièrement peu de précipitations, avecdes déficits supérieurs à 500 mm de pluie par an par rapport à la moyenne. Ces différentesmanifestations climatiques pourraient être tenues responsables des mutations agricoles.2.2. Les mutations agricolesLes superficies emblavées augmentent et il y a une réduction de la durée des jachères, dusemis répété et échelonné, du sarclo-buttage, avec un réaménagement du calendriertraditionnel et l’adoption de nouvelles variétés. On observe aussi une mise en valeur des basfonds,avec l’utilisation d’engrais chimiques et de produits phytosanitaires. Une étude menéepar Djogbénou (2008) ou Wokou (2011) complétée des investigations de terrain de juin 2010confirment bien ces faits dont la variabilité des 40 dernières années serait en partieresponsable. Certains de ces faits ont déjà été soulevés par PADeCOM/Zou en 2004.2.2.1. L’augmentation des superficies emblavées et réduction de la durée des jachèresSelon les investigations en milieu réel en juin 2010 et les résultats de Djogbénou (2008) etWokou (2011), les paysans augmentent les emblavures pour accroître la production agricoleet parer aux aléas climatiques. Ainsi, les superficies emblavées varient selon les cultures etont augmenté de l’ordre de 11,57 % pour le manioc, 7,85 % pour l’igname, 11,35 % pour lemaïs et 11,33 % pour le riz entre 1993 et 2009 (CeRPA Zou-Collines, 2009). Selon 82 % desagriculteurs interrogés en juin 2010, la durée de la jachère a été réduite de 20 ans à seulement778

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