05.07.2013 Views

HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad

HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad

HUITIÈME SESSION DE LA CONFÉRENCE Rapport ... - Unctad

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

- 209 -<br />

520. Si le rôle des pays d'Amérique latine dans les importations de<br />

technologie a diminué, la crise financière qu'a connue la région y est sans<br />

doute pour beaucoup, mais le stock considérable d'investissements étrangers<br />

directs accumulé dans les principaux pays d'Amérique latine avant la présente<br />

décennie pourrait être un autre facteur. Malgré ce recul, le Brésil, le<br />

Mexique et l'Argentine figurent encore parmi les principaux destinataires des<br />

courants d'investissement étranger direct, puisqu'ils ont reçu, de 1980<br />

à 1989, 12, 11 et 4 % respectivement du volume moyen des investissements<br />

étrangers réalisés dans les pays en développement.<br />

521. En ce qui concerne l'Afrique, qui n'a absorbé jusqu'à présent qu'une<br />

fraction minime des apports commerciaux de technologie aux pays en<br />

développement, le déclenchement de la crise de la dette et la dégradation des<br />

marchés des matières premières ont encore réduit la capacité de la région<br />

d'importer de la technologie. Les importations de biens d'équipement n'ont pas<br />

cessé de reculer en valeur nominale pendant la décennie 80 et l'investissement<br />

étranger direct a fluctué entre 1,5 milliard et 2,5 milliards de dollars des<br />

Etats-Unis 161/. De plus, l'investissement étranger direct a été concentré<br />

dans des pays exportateurs de pétrole relativement peu nombreux. L'Algérie, le<br />

Cameroun, l'Egypte, le Nigeria et la Tunisie ont en effet absorbé plus de 90 %<br />

du total des capitaux investis dans la région dans la première moitié des<br />

années 80. En 1989, l'Egypte et le Nigeria ont accueilli 86 % des flux de ce<br />

type dirigés sur la région. L'investissement étranger direct dans les pays non<br />

pétroliers d'Afrique subsaharienne, dont beaucoup font partie des moins<br />

avancés, est resté inférieur à 0,5 milliard de dollars des Etats-Unis depuis<br />

1981, malgré l'adoption de législations favorables à ce type d'investissement.<br />

Les flux commerciaux de technologie à destination du groupe des pays les moins<br />

avancés sont restés stationnaires pendant la décennie 162/.<br />

522. En ce qui concerne l'assistance technique, il semble que les chiffres<br />

traduisent les performances relativement dynamiques des économies d'Asie, dont<br />

la part dans le total pour les pays en développement est passée de 25 %<br />

en 1980 à 22 % en 1989.<br />

2. Evolution des caractéristiques et des sources des flux de technologie<br />

destinés aux pays en développement<br />

523. Alors que les transferts de technologie aux pays en développement<br />

diminuaient en volume ces dernières années, les marchés internationaux de la<br />

technologie se sont diversifiés et se sont ouverts davantage grâce à un<br />

élargissement des modes de transfert les plus couramment utilisés et des<br />

sources d'approvisionnement. Cette évolution a été importante pour les pays en<br />

développement dont les entreprises bénéficiaires ont vu s'élargir le nombre<br />

des options offertes et accroître leur participation à la conception, à la<br />

réalisation et à l'exploitation des installations faisant l'objet des projets<br />

d'investissement.<br />

524. Le changement le plus évident a été le mouvement en faveur des transferts<br />

de technologie sans participation au capital ou avec participation<br />

minoritaire, par opposition aux transferts effectués par le biais de filiales<br />

à participation majoritaire. Ces formes de transfert comprennent les<br />

coentreprises, les accords de licence et de savoir-faire, les importations

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!